Le traitement chirurgical de l'endocardiose mitrale chez le chien
Guelette, Vivien
Promoteur(s) : Merveille, Anne-Christine
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7186
Détails
Titre : | Le traitement chirurgical de l'endocardiose mitrale chez le chien |
Titre traduit : | [en] Surgical treatment of myxomatous mitral valve disease in dogs |
Auteur : | Guelette, Vivien |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Merveille, Anne-Christine |
Membre(s) du jury : | Billen, Frederic
Bolen, Geraldine Clercx, Cecile Marlier, Didier |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 37 |
Mots-clés : | [fr] Chirurgie [fr] Valve mitrale [fr] Endocardiose [fr] Chien |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le cœur est un organe creux, servant de pompe pour le sang et étant divisé en quatre cavités : les atria gauche et droit et les ventricules gauche et droit. Entre l’atrium gauche et le ventricule associé, se trouve la valve mitrale, affectée lors d’endocardiose dans 95% des cas. La valve mitrale est composée d’un anneau mitral, sur lequel sont encrés les feuillets antérieur et postérieur. Ces derniers, reliés au muscles papillaires par les cordages tendineux, perdent leur étanchéité lors d’endocardiose mitrale. Cette maladie se traite habituellement avec du pimobendan, à partir du stade B2. D’autres molécules se rajoutent avec l’avancement de la pathologie (furosémide, benazépril, spironolactone), mais ne permettent pas de maintenir l’animal en vie plus de 1 an au stade C, stade auquel il montre des signes de décompensation cardiaque (toux, intolérance à l’effort…). Le traitement de choix serait donc une réparation de la valve mitrale, comprenant une annuloplastie, une reconstruction des cordages et dans certains cas une plastie de la valve. Les résultats donnent 93% de survie après 38 mois post-chirurgie, ce qui est significativement plus que sous traitement médical. Cette technique a en effet montré de biens meilleurs résultats que l’utilisation de prothèses valvulaires mécaniques, ces dernières ayant un trop fort pouvoir thrombogène. Les bioprothèses, quant à elles, donnent des résultats encourageant, avec une forte diminution de la formation de thrombus, mais aucun résultat sur le très long terme n’a été publié jusqu’à aujourd’hui. Depuis quelques années, de nouvelles techniques voient le jour en médecine humaine, telles que le mitraclip© ou l’implantation transcathéter d’une valve aortique, qui n’est pas encore au point pour la valve mitrale
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