Les uroabdomens des chiens et des chats : une étude rétrospective
Defasque, Pierre
Promotor(s) : Gommeren, Kris
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7226
Details
Title : | Les uroabdomens des chiens et des chats : une étude rétrospective |
Translated title : | [en] Uroabdomens in dogs and cats : a retrospective study |
Author : | Defasque, Pierre |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Gommeren, Kris |
Committee's member(s) : | Peeters, Dominique
Busoni, Valeria Claeys, Stephanie Tutunaru, Alexandru-Cosmin |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’uroabdomen chez le chien et le chat est une pathologie peu fréquente mais potentiellement
grave. L’uroabdomen est souvent dû à des traumatismes. Le site préférentiel de rupture chez
ces deux animaux est la vessie. L’expression clinique des uroabdomens est peu spécifique et
très variable. Le pronostic vital de ces patients est souvent engagé ; le diagnostic doit donc être
posé au plus vite. Le Point Of Care Ultrasonography (POCUS) est une méthode de choix pour
diagnostiquer rapidement une effusion abdominale chez un patient traumatisé ou instable sur le
plan hémodynamique. Il peut être complété par une urographie afin de déterminer précisément
le site de rupture. Nous aborderons aussi l’échographie abdominale conventionnelle, la
radiographie à blanc et la tomodensitométrie. Pour caractériser le liquide, le clinicien réalisera
une abdominocentèse et comparera les taux de créatinine et de potassium sériques avec ceux
du liquide d’effusion. Les complications les plus fréquemment rencontrées sont l’hyperkaliémie
et les péritonites (aseptiques et septiques). Nous avons isolé dans ce travail les cas
d’uroabdomens issus de l’étude rétrospective menée par Vermeer et Gommeren en 2018 pour
en étudier les étiologies, les présentations cliniques, le diagnostic et les complications pour
chaque espèce. Dans notre travail, le site préférentiel de rupture était la vessie, aussi bien chez
le chien que chez le chat. Pour le chien, la première cause de rupture était le traumatisme alors
que chez le chat, la première cause de rupture était la lithiase. Le diagnostic d’effusion a pu être
posé par POCUS dans les 12 cas en ayant bénéficié. La comparaison des concentrations
sériques en créatinine et potassium avec celles de l’effusion a été efficace chez le chien
permettant le diagnostic de certitude dans trois cas sur quatre. Chez le chat en revanche, cet
examen a produit un faux négatif et n’a permis le diagnostic de certitude que pour un des quatre
patients testés. Les complications que nous avons rencontrées étaient, comme attendu,
l’hyperkaliémie et les péritonites.
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