Faut-il traiter les pseudo-gestations chez la chienne ?
Tytgat, Amandine
Promotor(s) : Deleuze, Stefan
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7234
Details
Title : | Faut-il traiter les pseudo-gestations chez la chienne ? |
Translated title : | [en] Should the pseudopregnancies be treated in the bitch? |
Author : | Tytgat, Amandine |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Deleuze, Stefan |
Committee's member(s) : | Balligand, Marc
Hamaide, Annick Noel, Stephanie Etienne, Anne-Laure |
Language : | French |
Number of pages : | 37 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La pseudocyèse est un syndrome fréquent chez les chiennes, qui a lieu à la fin du dioestrus et qui est caractérisé par l’expression de signes semblables à ceux présents lors du post-partum. La question de traiter ou pas reste controversée. En effet, puisqu’il s’agit d’un atavisme, certains auteurs considèrent la pseudo-gestation comme étant physiologique et ne voient donc aucun intérêt au traitement. Cependant, les signes cliniques parfois importants ainsi que la gêne occasionnée pour la chienne et son propriétaire nous entrainent à considérer la pseudo-gestation comme étant pathologique et un traitement peut alors s’imposer. Il existe des traitements conservatifs, médicaux et chirurgicaux. Parmi les traitements médicaux figurent les stéroïdes sexuels, les dérivés de l’ergot (cabergoline, bromocriptine, metergoline) ainsi que l’homéopathie (Thuja occidentalis D30 et Urtica urens D6). La cabergoline reste le traitement médical le plus efficace et le plus sûr pour traiter la lactation nerveuse. La pseudocyèse pourrait prédisposer aux tumeurs mammaires et cela constitue un argument en faveur du traitement d’autant plus que la cabergoline affaiblirait les facteurs favorisant les tumeurs mammaires. L’hypothyroïdie, l’imprégnation aux oestrogènes, la stimulation des mamelles, les interactions médicamenteuses ainsi que les stérilisations en fin de dioestrus sont des causes d’apparition de pseudocyèse réfractaires aux traitements dont il faut tenir compte lorsqu’on traite les pseudo-gestations.
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