La fièvre du Nil occidental risque-t-elle d'apparaitre chez nos équidés en Belgique ? Quels moyens de préventions et de lutte peuvent être mis en place ?

Abstract

La fièvre du Nil Occidental, aussi appelée « West Nile », est une maladie virale transmise à l’homme et au cheval par les moustiques. Les hôtes réservoirs sont les oiseaux. En Europe, l’incidence de cas a fortement augmenté au cours des dernières années, en particulier à partir de 2010. La variabilité de l’intensité de transmission du virus West Nile en Europe dépend fortement des conditions climatiques et environnementales. Chez les hommes et les équidés, l’infection peut être asymptomatique mais elle peut aussi induire des signes cliniques allant du simple état « grippal » à des signes d’encéphalite pouvant être mortels. Les signes cliniques n’étant pas pathognomoniques, il est nécessaire d’effectuer des analyses de laboratoires dans un centre spécialisé afin d’établir un diagnostic précis de la maladie. La maladie de West Nile étant une maladie à déclaration obligatoire, tout cas suspect doit être signalé aux autorités compétentes. De nombreux pays ont instauré des mesures de surveillance, prévention et lutte contre le virus. La Belgique, toujours indemne de la maladie à l’heure actuelle, effectue aussi une surveillance au sein de la faune aviaire et équine.