Le vaccin contre la Gonadotropin releasing hormone comme outil de management des populations de mammifères sauvages en captivité

Abstract

La captivité de mammifères sauvages a engendré des conséquences non souhaitées de surpopulation et de manque de diversité génétique. Le contrôle des populations s’est d’abord fait soit par l’abattage soit par le déplacement d’animaux vers d’autres structures zoologiques mais cela n’a permis que de respectivement causer des problèmes éthiques et reporter la problématique à plus tard (Liu, 2011). Le contrôle des naissances est alors apparu comme le meilleur choix et la recherche s’est orientée vers différents moyens dont récemment l’immunocontraception contre la Gonadotropin releasing hormone (GnRH) (Liu, 2011). Différents critères sont suggérés pour déterminer l’efficacité d’une méthode de contraception de la faune sauvage en captivité. La vaccination contre la GnRH répond à la majorité de ces critères et cela lui permet de se placer, à l’heure actuelle, en première position pour répondre aux besoins. Deux populations de mammifères en captivité ont été étudiées et vaccinées en partie. La première est une population de chevaux de Przewalski au Domaine des Grottes de Han ayant le même mâle dominant depuis plusieurs générations. Un nouveau mâle reproducteur était souhaité pour diversifier la génétique, c’est pourquoi le mâle dominant a été vacciné. La deuxième est une population de 3 potamochères mâles ayant des problèmes de cohabitation liés à des comportements d’agressivité qui ont été vaccinés. Le suivi de ces deux populations a permis de confirmer les avantages qu’apporte la vaccination anti-GnRH pour contrôler les populations de mammifères sauvages en captivité. Cependant, le choix d’un contraceptif dépend de l’espèce, mais également de la situation à résoudre et des moyens disponibles. Il reste donc dans certains cas des inconvénients qui poussent la recherche à trouver des alternatives à cette vaccination.