Murat, Ebru
Promoteur(s) :
Blairy, Sylvie
Date de soutenance : 3-sep-2014 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/732
Détails
| Titre : | [fr] Les liens entre le biais de surgénéralité et les troubles du sommeil |
| Auteur : | Murat, Ebru
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| Date de soutenance : | 3-sep-2014 |
| Promoteur(s) : | Blairy, Sylvie
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| Membre(s) du jury : | Willems, Sylvie
Dehon, Hedwige
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 123 |
| Mots-clé(s) Rameau : | Trouble du sommeil Mémoire épisodique |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Commentaire : | 0 annexe |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] À notre connaissance, aucune étude n'a testé le lien entre le biais de surgénéralité et les troubles du sommeil. Pour étudier ce lien, nous nous sommes basés sur le modèle CaR-FA-X (Williams et al., 2007). Celui-ci présente trois processus qui seraient à la base du biais de surgénéralité: 1) la capture et la rumination, 2) l'évitement fonctionnel et 3) le contrôle exécutif altéré. Nous avons recruté un échantillon tout-venant de 80 personnes. Les troubles du sommeil, la spécificité de la mémoire autobiographique, la rumination, l'évitement cognitif et le contrôle exécutif ont été évalués. Nous avons postulé que plus le nombre de souvenirs généraux sera élevé et plus les troubles du sommeil seront graves; plus le nombre de souvenirs spécifiques sera faible et plus les troubles du sommeil seront sévères. En nous référant au modèle CaR-FA-X (Williams et al., 2007), nous avons avancé d'autres hypothèses: plus le niveau de rumination et le niveau d'évitement cognitif seront élevés et plus les troubles du sommeil seront sévères, enfin, plus le fonctionnement exécutif sera altéré et plus les troubles du sommeil seront importants. Les analyses corrélationnelles montrent que lorsque le score de dépression est contrôlé, le nombre de souvenirs spécifiques est positivement corrélé à la gravité des troubles du sommeil. De plus, un niveau élevé de rumination et un niveau élevé d'évitement cognitif sont liés à la gravité des troubles du sommeil. Nous n'avons pas obtenu de résultats significatifs concernant le lien entre les troubles du sommeil et le contrôle exécutif altéré à partir de l'échantillon complet. Les résultats de l'échantillon clinique montrent une corrélation négative entre les problèmes d'inhibition au test de Hayling (Burgess et Shallice, 1997) et les troubles du sommeil. L'échantillon clinique est composé de 13 personnes souffrant d'insomnie clinique, qui ont été sélectionnées dans l'échantillon complet. En conclusion, seules les données concernant le lien des troubles du sommeil avec la rumination et l'évitement cognitif sont conformes à nos hypothèses et sont soutenues par d'autres études. Notre étude présente plusieurs limites. Nous suggérons de persévérer dans l'investigation du lien entre les troubles du sommeil et le biais de surgénéralité en travaillant avec des échantillons cliniques et en amenant des améliorations à la méthodologie.
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