Ramackers, Amélia
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 3-Sep-2014 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/750
Details
Title : | [fr] La mélancolie : personnalité prémorbide et tempéraments |
Author : | Ramackers, Amélia |
Date of defense : | 3-Sep-2014 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Mormont, Christian
Desseilles, Martin |
Language : | French |
Number of pages : | 115 |
Rameau keyword(s) : | Mélancolie Troubles de la personnalité Tempérament Typologie (psychologie) |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 20 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Mon mémoire concerne la mélancolie ou plus précisément le typus melancholicus. Le typus melancholicus peut être défini comme le comportement antérieur caractérisé par des facteurs de vulnérabilité à la dépression mélancolique. Cependant, la littérature reste très pauvre concernant ce sujet ; seuls quelques chercheurs y ont consacré leur attention. En bref, les objectifs principaux de mon étude, sont de démontrer ou infirmer : (1) que les sujets « typus melancholicus » présentent un profil symptomatologique différent comparé aux autres sujets souffrant de dépression ; (2) que les sujets « typus melancholicus » présentent des différences significatives au niveau des tempéraments comparé aux sujets « non typus melancholicus » et qu'une association spécifique entre le typus melancholicus et le tempérament hyperthymique existe. Grâce aux résultats, nous pouvons affirmer qu'il existe bien, dans le comportement antérieur des mélancoliques, des « facteurs de vulnérabilité » à la mélancolie endogène. De plus, le fait de voir apparaître ainsi une hétérogénéité spécifique au sein de l'échantillon unipolaire d'apparence relativement homogène nous montre qu'il faut continuer à considérer de manière distinctive la dépression de la mélancolie et, envisager des prises en charge différentes pour ces deux entités. De plus, l'association entre le tempérament hyperthymique et le typus melancholicus semble affirmée mais à nuancer. Au fil de la discussion des résultats, nous avons pu nous poser diverses questions et, de même, nous avons pu apporter notre contribution quant au débat concernant la question : « est-ce que la mélancolie ne relèverait pas d'un trouble de l'identité plutôt que d'un trouble de l'humeur ? ». Finalement, nous avons pu émettre plusieurs perspectives d'études pour la suite.
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