Formulation de bioherbicides à partir d'huiles essentielles

Abstract

During the last century, the developpement of plant protection has heavely relied on the new knowledges acquired on synthetic chimistry. This lead to an ever increasing efficiency for those products. Socio-econnomic issues and food supply insecurity after the first chaotic part of the century put many countries in need for a quick answer. Therefore the use of mechanised tools and chemicals improved the situation. The benefits sights of such technics were not long to be seen and their effects were without any precedents in the past human history in terms of biomasse production. Nevertheless, the unthoughfull use of those products had side effects on the environnement and on human and animals healths. Beyond this conctroversy increasing in the EU between plant protection companies and civil society’s members (NGO…), the need for alternatives products is real. The study of essential oil in order to create a biological herbicide fits in this purpose. Essential oil herbicidal efficiency is not to poove anymore. But to make it worth while economically speaking it requires adjustment of the formulation in order to reduce the production cost. This topic is hereby study along with the potentially differents applications of the three essential oil. The different sbstances composing the products are studied. This involves vegetable oil, surfactant, co-surfactant and of course essentia oil (types and concentrations). The formulations are pulverised on monocotyledon and dicotyledon plants of differents species to evluate if the herbicide is a total one or not. Tests are also made in open field for industrial study.

L’évolution de la chimie synthétique au cours de la seconde moitié du siècle dernier, a permis l’émergence et le développement de produits phytosanitaires de plus en plus performants. Les besoins en termes de productivités alimentaires, après un début de siècle des plus chaotiques, sont énormes et les défis socio-économiques que la majorité du monde connait alors requièrent des solutions radicales et extrêmement efficaces. Les nouvelles techniques agricoles basées sur de nouvelles technologies mécaniques (mécanisation de masse des exploitations agricoles) et chimiques (synthétiques, pétrochimiques entre autres) ont nettement amélioré la situation. La mise en place de cette politique a certes mené à des gains de productivité sans pareils dans l’histoire de l’humanité et a assuré en peu de temps une sécurité alimentaire (du moins en Occident) mais ces solutions, surtout celles à base de produits chimiques, ont souvent été utilisées de façon non ou peu raisonnée. Cette politique dans un premier temps « euphorique et naïve » et dans un second temps, parfois à la manière de l’autruche, a amené l’utilisation intensive de produits qui ont dégradé l’environnement et porté atteinte à la santé animale et humaine. Au-delà de cette polémique croissante au sein de l’UE entre les entreprises phytopharmaceutiques et des membres de la société civile (ONG, associations environnementales etc), les besoins en solutions alternatives se font ressentir de plus en plus. L’étude des huiles essentielles dans le but de créer un herbicide biologiquement acceptable rentre dans cette optique. L’efficacité des huiles essentielles en termes d’herbicide n’est plus à prouver mais il n’en reste pas moins qu’une réelle production industrielle à échelle commercialle demande encore du travail. C’est pourquoi cette recherche a pour objectif d’optimiser une formulation à base d’huile essentielle préexistante. Cette optimisation porte sur l’efficacité bien entendu mais surtout sur la diminution des coûts de production pour rendre les produits économiquement viables. L’étude des applications potentielles différentes en fonction de l’une ou l’autre des 3 huiles essentielles considérées est aussi menée. Dans cette optique, l’impact des composants de la formulation préexistante sont étudiés. Ces composants sont l’huile végétale, l’émulsifiant, le co-émulsifiant et bien entendu l’huile essentielle (le type et sa concentration). Les formulations sont appliquées comme traitements sur des dicotylédones et des monocotylédones de différentes espèces de plantes pour évaluer l’effet herbicide total ou non et in fine en déterminer le potentiel industriel. Des essais en champs sont également réalisés dans cette optique.