Adaptations proposals in the management of Acute Oak Decline in the United Kingdom face to climate change.

Abstract

La gestion forestière en Grande Bretagne connait de nombreux remous avec les derniers événements climatiques de ces dernières années. Les sécheresses répétées et les pluies plus intenses ne semblent pas ménager les forêts, en particulier les chênaies historiques déjà sous pression de l'urbanisation et des pluies acides connues par le passé. Cette essence, davantage exposée aux contraintes de climat, subit des dégâts de l’Agrile du Chêne pourtant natif du Royaume-Uni, appuyant le fait d'un choix de place inadéquat lors de la plantation pour certains des sites de chênaie. Une dette écologique apparaît pour ces forêts indigènes où le déclin aigu du chêne est observé. Le présent travail fait le bilan de ce qui est connu des forêts feuillues et les problèmes face auxquels les équipes forestières britanniques sont confrontées. Intégrant un groupe de recherche de la Forest Research pour le projet PuRpOsE, cette étude démarre avec une analyse du climat en Grande Bretagne. A partir de 12 chênaies, les tendances passées sont assemblées et le climat futur est modélisé par le logiciel ClimateEU. Ensuite, une méthode de collecte de données et de description des sites est proposée afin de présenter concrètement un site défini comme ‘Native Woodland’. Cette méthode utilise les outils manuels et informatiques récents développés en Grande Bretagne; elle est alors testée pour les 12 sites et complétée de visites sur le terrain ainsi que de rencontres avec les gestionnaires forestiers. Finalement, la synthèse des modes de gestion est présentée en se référant aux normes et pratiques du royaume. Cela amène sur la proposition d'adaptations dans la gestion du chêne en déclin et dans le contexte du changement climatique. Les résultats montrent clairement que certains sites verront un changement en essence avec des essences secondaires due à un climat plus humide, tandis que d'autres sites devront accueillir des forêts mélangées où les températures moins atténuées seraient d'autant plus variables avec des sécheresses ou des gelées tardives plus fréquentes. Ces adaptations méritent d'être discutées encore mais sont empreintes des échanges ayant eu lieu avec les divers professionnels de la gestion environnementale, de vraies différences existes en matière de pratiques, de lois et de choix.