Variabilité de l’impact du statut socio-économique des élèves sur leur performance au sein des écoles
Pools, Elodie
Promotor(s) : Monseur, Christian
Date of defense : 13-Jan-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/786
Details
Title : | [fr] Variabilité de l’impact du statut socio-économique des élèves sur leur performance au sein des écoles |
Author : | Pools, Elodie |
Date of defense : | 13-Jan-2015 |
Advisor(s) : | Monseur, Christian |
Committee's member(s) : | Quertemont, Etienne
Maillart, Christelle |
Language : | French |
Number of pages : | 105 |
Rameau keyword(s) : | Statut social Échec scolaire Succès scolaire Administration scolaire |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Commentary : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité approfondie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’équité de l’école est un enjeu majeur qui traverse tout système éducatif. Il existe une littérature abondante qui décrit et explique l’universalisme de l’impact de l’origine sociale des élèves sur leur performance : dans tous les systèmes éducatifs et à tous les niveaux de la scolarité, les enfants issus de familles favorisées ont de meilleurs résultats académiques. Les mécanismes de transformation des inégalités sociales en inégalités de réussite ainsi que l’influence de l’organisation des systèmes éducatifs sont particulièrement bien documentés. Relevons ainsi que certaines structurations de l’enseignement (recours massif au redoublement, ségrégation académique et sociale notamment) sont fortement associées à plus d’inéquité au sein du système. Un aspect de l’équité nettement moins couvert par la littérature concerne le rôle de l’établissement scolaire, ce dernier pouvant potentiellement infléchir le déterminisme social en son sein. Le présent mémoire amène des données à cette faiblesse de la littérature sur le sujet. Il investigue les caractéristiques des écoles associées à une plus grande équité et celles des pays au sein desquels les établissements présentent, en moyenne, un déterminisme social moindre. Les données engrangées mènent à un constat sans appel : alors que la faible marge de manœuvre des écoles pour infléchir le déterminisme social en leur sein est soulignée, le rôle déterminant de l’organisation des systèmes éducatifs dans l’équité à l’école ressort avec force. Ainsi, le déterminisme social au sein des établissements est plus élevé dans les pays au sein desquels la composition sociale de l’école importe peu : ces systèmes se caractérisent également par une faible ségrégation académique et sociale, une première orientation tardive, un recours faible au redoublement, un nombre peu important de jeunes de 15 ans inscrits dans des écoles sélectives et fréquentant une filière professionnelle. Les résultats de ce mémoire indiquent donc que le déterminisme social au sein des écoles est avant tout modelé par le système éducatif au sein duquel cette école évolue, les caractéristiques individuelles des établissements modifiant faiblement l’influence de l’origine sociale des élèves sur leur performance.
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