Etude comparative des pratiques de chasse et des communautés animales de deux finages de chasse au Gabon
Verbeke, Manon
Promotor(s) : Vermeulen, Cédric
Date of defense : 5-Sep-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8062
Details
Title : | Etude comparative des pratiques de chasse et des communautés animales de deux finages de chasse au Gabon |
Author : | Verbeke, Manon |
Date of defense : | 5-Sep-2019 |
Advisor(s) : | Vermeulen, Cédric |
Committee's member(s) : | Hebert, Jacques
Doucet, Jean-Louis Dogot, Thomas Fonteyn, Davy |
Language : | French |
Number of pages : | 102 |
Discipline(s) : | Life sciences > Multidisciplinary, general & others |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] Dans un contexte d’extinction de masse de la biodiversité, la chasse villageoise en Afrique centrale constitue une activité qui nécessite d’être contrôlée et dont la gestion durable pourrait peut-être un jour être envisagée. Dans le cadre du programme UE « Sustainable Wildlife Management », les pratiques de chasse, les finages de chasse et l’état des communautés animales terrestres ont été étudiés dans les regroupements de villages de Bembicani et de Ndambi au Gabon. Ainsi, des suivis de prélèvements, des cartographies participatives et numériques et un inventaire de la faune par pièges photographiques ont été réalisés. Le regroupement de Bembicani, sur un finage de chasse relativement réduit pour son nombre de villageois, exerce une pression de chasse au fusil et par piégeage importante, notamment sur les artiodactyles et les rongeurs. La faune sur son finage de chasse s’en retrouve perturbée et enrichie en espèces réputées résistantes à la pression anthropique. La plupart des prises sont vendues vers l’extérieur du regroupement. Le regroupement de Ndambi présente quant à lui un finage de chasse très étendu pour un petit nombre d’habitants. Il s’y exerce dès lors une pression de chasse considérée comme modérée, ce que traduisent les inventaires avec une faune qui y est mieux conservée. Les chasses se font principalement au fusil, avec les artiodactyles comme taxon majoritairement capturé. Les prises sont plus souvent consommées au regroupement que vendues vers l’extérieur. Les comparaisons entre les deux regroupements ont permis de mettre en avant quelques indicateurs importants pour envisager la gestion de la chasse. L’étude montre également que le tableau de chasse, influencé par la sélectivité des chasseurs envers leurs prises, ne permet pas à lui seul d’effectuer un suivi des communautés animales, lequel nécessite dès-lors la réalisation de recensements de la faune en parallèle. Il a également été souligné que les pièges photographiques ne permettent pas le recensement d’espèces arboricoles, pouvant pourtant faire partie du tableau de chasse. Pour mettre en place une gestion durable de la chasse, il serait nécessaire de contrôler les taux de prélèvements de la faune ainsi que de proposer des alternatives financières et alimentaires, afin de limiter l’impact de la chasse sur les communautés animales.
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