Une "dynastie julio-claudienne" ? La légitimité familiale sous les empereurs dits julio-claudiens. 1. Le règne d'Auguste
Marchettini, Olivier
Promotor(s) : Berthelet, Yann
Date of defense : 23-Jan-2020/24-Jan-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8566
Details
Title : | Une "dynastie julio-claudienne" ? La légitimité familiale sous les empereurs dits julio-claudiens. 1. Le règne d'Auguste |
Translated title : | [fr] A "julio-claudian dynasty" ? The familial legitimacy under the so-called julio-claudian emperors. 1. The reign of Augustus |
Author : | Marchettini, Olivier |
Date of defense : | 23-Jan-2020/24-Jan-2020 |
Advisor(s) : | Berthelet, Yann |
Committee's member(s) : | Famerie, Etienne
DEVILLERS, Olivier |
Language : | French |
Number of pages : | 166 |
Discipline(s) : | Arts & humanities > History |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en histoire, à finalité approfondie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Philosophie et Lettres |
Abstract
[fr] L’emploi du concept de « dynastie julio-claudienne » pour parler des premiers empereurs romains est souvent considéré comme une évidence. Il arrive toutefois que quelques Modernes le remettent en question, proposant diverses alternatives qui intègrent ou non les notions de gens Iulia et gens Claudia, ainsi que la figure de Jules César. Pour la première fois, cette épineuse et passionnante question de la définition de la forme que prit le pouvoir romain après le régime de la République est au centre d’une étude de grande ampleur, circonscrite dans un premier temps au règne d’Auguste. L'analyse en particulier des sources matérielles révèle que les figures individuelles que sont le dictateur et son fils adoptif revêtent plus d’importance que ce que pourrions le croire. Auguste a tout d'abord installé la mémoire de César dans la Ville : il s'agit de sa première source de légitimité (fils et héritier d'un grand homme divinisé). Ensuite, il a prudemment intégré la notion de domus, en faisant surtout la publicité de sa propre personne : il s'agit de sa deuxième source de légitimité (fondateur d'une dynastie appelée à régner sur Rome). Une troisième source de légitimé mineure est le prestige républicain de la gens Octavia. Comme son adoption par César était litigieuse, Auguste a moins cherché à mettre en avant sa famille adoptive, la gens Iulia, que lui-même et sa domus. L'étude des événements internes à la domus révèle que les successeurs potentiels d'Auguste, quant à eux, ne construisent pas leur légitimité sur leur appartenance à la gens Iulia ou à la gens Claudia, comme cela a souvent été dit : ils peuvent chercher le soutien du peuple et/ou de l'aristocratie, deux groupes sociaux qui choisissent leurs favoris selon des critères pragmatiques ayant peu de rapports avec l'appartenance gentilice.
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