Influence d’un matériel émotionnel sur les processus d'attribution de source dans le paradigme d’induction de plagiat inconscient
Herbillon, Laura
Promoteur(s) :
Dehon, Hedwige
Date de soutenance : 7-sep-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/894
Détails
Titre : | [fr] Influence d’un matériel émotionnel sur les processus d'attribution de source dans le paradigme d’induction de plagiat inconscient |
Auteur : | Herbillon, Laura ![]() |
Date de soutenance : | 7-sep-2015 |
Promoteur(s) : | Dehon, Hedwige ![]() |
Membre(s) du jury : | Laroi, Frank ![]() Delli Gatti, Tamara ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 73 |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] De nos jours, nous savons qu’il existe de nombreuses distorsions mnésiques, de par la nature reconstructive de la mémoire. Parmi ces erreurs : le plagiat inconscient. Ce phénomène représente un échec dans les processus de décisions d’attribution d’une source. Selon la littérature scientifique sur le sujet, l’émotion négative renforce nos souvenirs concernant un évènement, mais elle est également fragilisée de par sa susceptibilité aux informations parasites forcément présentes dans l’environnement, comparativement aux informations positive ou neutre. Et ce, en laboratoire, comme dans la vie de tous les jours. Nous avons donc testé cet effet de l’émotion, à travers une procédure d’induction de plagiat inconscient, dans une tâche de reconnaissance. Nos participants ont été exposés à une première phase de génération de mots, à valence positive (mariage, courage,…) négative (abandon, paresse,…) ou neutre (machine, contour,…) en duo de même sexe. Ils ont ensuite été revus deux jours plus tard, individuellement, pour effectuer une tâche de reconnaissance, soit des mots qu’ils avaient eux-mêmes générés, soit des mots que leur partenaire avait générés. Les résultats montrent effectivement un effet de la valence négative sur le taux de plagiat inconscient ce qui suggère que l’émotion négative est plus fragile aux aléas de la vie que les deux autres types d’information. Par contre, elle n’est pas plus reconnue que les deux autres types de valence.
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