Apprentissage procédural et consolidation chez les enfants dysphasiques : sensibilité à l’interférence des apprentissages
Jacquemin, Sarah
Promotor(s) : Meulemans, Thierry
Date of defense : 2-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/898
Details
Title : | [fr] Apprentissage procédural et consolidation chez les enfants dysphasiques : sensibilité à l’interférence des apprentissages |
Author : | Jacquemin, Sarah |
Date of defense : | 2-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Meulemans, Thierry |
Committee's member(s) : | Maillart, Christelle
Lejeune, Caroline |
Language : | French |
Number of pages : | 100 |
Commentary : | 3 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ullman et Pierpont (2005) proposent une dysfonction striatale chez les enfants dysphasiques entrainant un déficit du système d’apprentissage procédural. Le striatum aurait également un rôle important dans les stades ultérieurs de l’apprentissage (consolidation et rétention). Nous postulons donc que les difficultés des enfants dysphasiques se situeraient principalement au niveau de la consolidation en mémoire à long terme. Ces processus de consolidation peuvent être explorés en observant soit l’effet d’interférence, soit les gains de performances différés après un laps de temps sans pratique. Quelques études montrent des difficultés à consolider une nouvelle séquence ou habileté motrice après un laps de temps chez les enfants dysphasiques (Adi-Japha, Strulovich-Schwartz, & Julius 2011; Hedenius et al., 2011) mais aucune étude à notre connaissance ne s’est intéressée à l’effet d’interférence. Notre recherche a donc pour objectif d’évaluer les capacités des enfants dysphasiques à consolider une nouvelle séquence motrice en intégrant une tâche interférente. Pour ce faire, nous comparerons les performances de deux groupes d’enfants dysphasiques et contrôles (7- 12 ans) à partir d’une tâche TRS. Les groupes seront soumis à un apprentissage d’une séquence A et, éventuellement d’une séquence B après 15 minutes (interférence). Une évaluation de la consolidation sera ensuite réalisée après 24 heures et après une semaine. Si les processus de consolidation sont entravés chez les enfants dysphasiques, on s’attend à ce que le second apprentissage, introduit peu de temps après le premier, interfère avec la consolidation du premier. Nos résultats révèlent un apprentissage initial similaire dans les deux groupes. Par contre, des différences s’observent après 24 heures. Alors que les enfants contrôles stabilisent leur performance, les enfants dysphasiques perdent leur connaissance. Cependant, après une semaine une nette amélioration se remarque dans les deux groupes. Notons par contre que notre principale hypothèse n’a pas été confirmée puisqu’on n’observe aucun effet de la condition. Ainsi, ces résultats suggèrent que les enfants dysphasiques présentent des difficultés à maintenir une nouvelle séquence visuo-motrice mais qu’ils ne sont pas plus sensibles à l’interférence que les enfants contrôles.
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