"The fear of Alzheimer disease scale" (FADS) : adaptation française d'une échelle de crainte de la maladie d'Alzheimer
Lais, Rachel
Promotor(s) : Meulemans, Thierry
Date of defense : 8-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/908
Details
Title : | [fr] "The fear of Alzheimer disease scale" (FADS) : adaptation française d'une échelle de crainte de la maladie d'Alzheimer |
Author : | Lais, Rachel |
Date of defense : | 8-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Meulemans, Thierry |
Committee's member(s) : | Adam, Stéphane
Kurth, Sophie |
Language : | French |
Number of pages : | 124 |
Commentary : | 21 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Considérée comme un fléau de la société, la maladie d’Alzheimer est au cœur des préoccupations de notre ère. Progressivement, nous avons vu émerger le phénomène de « démence anticipée », consistant en la recherche symptomatique de comportements dont les causes seraient attribuables à la maladie d’Alzheimer. L’anxiété générée à la perspective de développer la pathologie, exacerbée par le phénomène d’âgisme (croyances négatives et stéréotypées liées au vieillissement), alimente ces comportements. Dans l’optique d’identifier les individus présentant une crainte élevée en lien avec la maladie d’Alzheimer, French, Floyd, Wilkins et Osato (2012) ont élaboré "The Fear of Alzheimer’s Disease Scale" (FADS). Notre présente étude s’est fixée l’objectif d’entamer le travail de validation de son adaptation française : l’Echelle de Crainte de la Maladie d’Alzheimer (ECMA). Par ailleurs, nous avons également voulu explorer les effets des stéréotypes positifs et négatifs en lien avec le vieillissement, ainsi que les effets de la crainte associée à la maladie d’Alzheimer, sur les performances cognitives de populations jeunes et âgés. Nous avons ainsi recruté 50 sujets jeunes (18 et 30 ans) et 50 sujets âgés (60 et 70 ans), auxquels nous avons administré plusieurs questionnaires dans l’optique de valider l’ECMA, et auxquels nous avons activé des stéréotypes positifs ou négatifs, afin d’évaluer leurs effets sur les performances cognitives. Notre étude a témoigné de bonnes corrélations entre l’ECMA et différents questionnaires investiguant le bien-être, l’activité, l’auto-évaluation de la mémoire et l’anxiété. Au niveau de l’activation des stéréotypes, nous avons observé des manifestations partielles de leurs effets, observations susceptibles d’être expliquées par différents biais de l’étude identifiés (menace du diagnostic notamment). En revanche, nous n’avons pas observé d’effet significatif indiquant une influence de la crainte de développer la maladie d’Alzheimer sur les performances cognitives, excepté légèrement chez les sujets jeunes (tâche d’attention sélective et d’inhibition). Notre étude propose donc de nouvelles perspectives de recherche, envisageant une méthodologie plus standardisée et simplifiée, un recrutement de participants visant davantage d’homogénéité, et la possibilité d’investiguer les effets du sentiment de pouvoir sur une population âgée.
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