Comparaison entre les anomalies de l’expérience de soi vécues chez des personnes atteintes de schizophrénie et la perception que leurs proches en ont
Lo Presti, Fanny
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 7-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/918
Details
Title : | [fr] Comparaison entre les anomalies de l’expérience de soi vécues chez des personnes atteintes de schizophrénie et la perception que leurs proches en ont |
Author : | Lo Presti, Fanny |
Date of defense : | 7-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Boulanger, Marie
Widart, Frédéric |
Language : | French |
Number of pages : | 299 |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Notre recherche exploratoire tente de comparer les expériences (inter-)subjectives de personnes souffrant de schizophrénie avec la perception que leurs proches en ont. L'instrument de mesure utilisé est l'échelle EASE (Évaluation des Anomalies de l’Expérience de Soi) et l'échantillon est composé de cinq personnes atteintes de schizophrénie ainsi que de cinq proches (un proche par patient pour un total de cinq binômes). Il a été demandé au patient de choisir comme « proche », la personne la plus significative pour lui. Notre hypothèse est qu’il y aura une différence observée entre le discours du patient et celui du proche, c’est-à-dire que ce dernier ne se rendra pas réellement compte du vécu et des expériences subjectives du patient et ce, au quotidien. Nous supposons donc qu’il y aurait une certaine distance entre ce qui est réellement vécu par le malade (ce qu’on pourrait qualifier d’intérieur) et ce qui est perçu de l’extérieur par les proches. Après une cotation ainsi qu’une analyse qualitative des discours des différents binômes, nous avons observé que les impressions des proches concernant le vécu (inter-)subjectif des patients pourraient dépendre de leurs connaissances de la maladie de manière générale, ce qui inclus ce qu’ils auraient pu apprendre en discutant avec le patient, mais aussi de leur regard sur ce dernier ainsi que sur sa maladie. Notre travail n’apporte pas de réelles informations jusqu’à présent méconnues à propos de la schizophrénie mais il ouvre sur des questionnements ainsi que sur d’autres perspectives de recherches.
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