Les traumatismes secondaires ou vicariants au sein de la population des policiers
Dabin, Barbara
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 17-Jun-2020/23-Jun-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9183
Details
Title : | Les traumatismes secondaires ou vicariants au sein de la population des policiers |
Author : | Dabin, Barbara |
Date of defense : | 17-Jun-2020/23-Jun-2020 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Laurent, Julie
Rusalen, Laura |
Language : | French |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] A ce jour, de nombreuses études ont été menées sur diverses populations concernant le traumatisme secondaire ou vicariant. Cette étude est menée plus spécifiquement sur la population des policiers. En effet, le traumatisme vicariant peut s’introduire insidieusement dans l’existence de ces professionnels de terrain puisqu’ils sont confrontés à une charge émotionnelle intense, de manière rythmée. Cette recherche a pour objectif de mieux comprendre le processus du traumatisme vicariant. Nous tenterons de comprendre pourquoi certains policiers sont plus à risque de développer un traumatisme vicariant alors que d’autres semblent être épargnés.
Nous investiguerons sur un éventuel lien entre l’alexithymie et le traumatisme vicariant ou secondaire. En effet, dans ce type de profession, exprimer ses émotions peut être interprété comme un signe de faiblesse – ce monde policier prônant la virilité, la force et la résistance. Nous tenterons alors de comprendre si le fait de ne pas décrire, ni d’identifier ses émotions et d’avoir une pensée opératoire constituent un risque ou non d’émergence de traumatisme vicariant ou secondaire. En outre, nous étudierons si le développement du traumatisme vicariant ou secondaire s’observe davantage chez les hommes ayant une tendance à l’alexithymie et qui mettent en place des stratégies de coping vers les émotions. Nous tenterons aussi de comprendre si l’ancienneté, soit les années d’expérience, est un facteur de risque de devenir alexithymique. Enfin, nous aborderons la notion de satisfaction professionnelle comme étant un vecteur favorable ou non à l’émergence d’un traumatisme vicariant.
Cite this master thesis
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