Etude exploratoire des variables contextuelles et psychologiques des personnes présentes au moment de l'appel à la Centrale 112 de la Province de Liège et de la mise en application du protocole ALERT
Nothelier, Laura
Promotor(s) : Etienne, Anne-Marie
Date of defense : 2-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/947
Details
Title : | [fr] Etude exploratoire des variables contextuelles et psychologiques des personnes présentes au moment de l'appel à la Centrale 112 de la Province de Liège et de la mise en application du protocole ALERT |
Author : | Nothelier, Laura |
Date of defense : | 2-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Etienne, Anne-Marie |
Committee's member(s) : | Gillet, Aline
Ghuysen, Alexandre |
Language : | French |
Number of pages : | 96 |
Commentary : | 16 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Introduction. L’arrêt cardio-respiratoire est un événement qui peut survenir à tout moment et à tout endroit. Lorsqu’il se produit en dehors de l’hôpital, son témoin est confronté, avec le protocole ALERT, au rôle d’acteur en ayant la possibilité de poser les gestes de réanimation sur la victime. Méthodologie. Notre étude cherche à observer la présence d’un impact psychologique chez l’appelant ainsi que ses stratégies d’adaptation. Pour ce faire, nous avons décidé, après écoute des appels (T1), de scinder les passations des questionnaires en deux temps : six à dix jours après l’événement (T2) et deux à trois mois après l’événement (T3). Le T2 contient l’analyse de trois impacts psychologiques : la détresse, l’anxiété et l’inquiétude ; ainsi que de quatre processus et stratégies d’adaptation : les stratégies de coping, l’auto-efficacité perçue, le soutien perçu, la dissociation péri-traumatique. Le T3 contient l’analyse de quatre impacts psychologiques : la détresse, l’anxiété, l’inquiétude et le stress post-traumatique ; ainsi que l’analyse d’une stratégie d’adaptation : le soutien social perçu. Ces analyses se portent sur plusieurs moments : pendant l’événement, juste après l’événement, six à dix jours après, entre le T2 et le T3 et deux à trois mois après. Hypothèses. Nous pensons retrouver chez l’appelant un ou plusieurs des impacts psychologiques étudiés. Nous pensons également que les stratégies d’adaptation mises en place par l’appelant vont influencer l’apparition et l’intensité des impacts psychologiques mesurés. Résultats. Pour obtenir nos résultats, nous avons rassemblé les analyses quantitatives et qualitatives des impacts psychologiques et des stratégies d’adaptation ainsi que des informations recueillies pendant l’écoute et la passation des questionnaires. Hormis la détresse psychologique pendant l’événement, tous les impacts psychologiques du T2 et T3 ont pu être observés sur un ou plusieurs appelants. Nous observons également qu’une tendance relationnelle ou une relation existe entre l’apparition et le développement de plusieurs impacts. Concernant la relation entre les stratégies d’adaptation et les impacts psychologiques, nous remarquons que seule la dissociation péri-traumatique ne montre aucune influence significative sur l’apparition et le développement d’un impact psychologique.
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