Etude des effets de deux relevés des activités sur l'humeur, l'engagement dans les activités et sur différentes familles de processus psychologiques
Noël, Fanny
Promoteur(s) : Blairy, Sylvie
Date de soutenance : 1-sep-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/948
Détails
Titre : | [fr] Etude des effets de deux relevés des activités sur l'humeur, l'engagement dans les activités et sur différentes familles de processus psychologiques |
Auteur : | Noël, Fanny |
Date de soutenance : | 1-sep-2015 |
Promoteur(s) : | Blairy, Sylvie |
Membre(s) du jury : | Stassart, Céline
Brouette, Béatrice |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 106 |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Introduction. Le relevé des activités fait partie d’une méthode thérapeutique appelée activation comportementale, visant à augmenter l’engagement dans les activités et à réduire les patterns d’évitement, ce qui a pour effet de réduire la dépression. Bien que l’efficacité de cette méthode soit mise en évidence, on ignore encore quels sont ses mécanismes d’action. Le self-monitoring ayant montré un effet réactif sur divers comportements, correspondant à la modification positive de la fréquence de ceux-ci, il est possible que le relevé des activités, habituellement considéré comme méthode d’évaluation, ait un effet thérapeutique à lui seul. Méthodologie. Cette étude teste les effets du relevé des activités quotidiennes sur l’engagement dans celles-ci, aussi appelé niveau d’activation, sur la dépression ( en particulier sur l’humeur dépressive), ainsi que sur plusieurs familles de processus psychologiques dont les perturbations sont associées aux composantes « activation » et « évitement » de la dépression (pensées négatives répétitives, régulation émotionnelle, satisfaction environnementale, image de soi et évitement expérientiel). Pour cela, 14 participants, répartis au sein des deux groupes (expérimental et contrôle), sont évalués cinq fois sur une période de deux mois. Hypothèses. Nous pensons que le relevé des activités aura un impact positif sur le niveau d’activation, sur la dépression, en particulier sur l’humeur dépressive, ainsi que sur les différentes familles de processus psychologiques étudiées. Résultats. Le relevé des activités permet au groupe expérimental d’augmenter son niveau d’activation, d’améliorer son humeur, de réduire son intensité dépressive, ainsi que de modérer la perturbation des processus de rumination, de blâme de soi, de satisfaction environnementale, de sentiment d’auto-efficacité, de clarté du concept de soi et de motivation à régulation introjectée. Les analyses indiquent également que ces changements se maintiennent durant le mois suivant l’intervention proposée. Conclusion. Les résultats obtenus mettent en évidence l’effet bénéfique du relevé des activités et permettent, donc, de considérer cet outil en tant que méthode indépendante. Il s’agit donc, pour la recherche future, de répliquer nos résultats, de définir la temporalité des changements observés et de tester les modalités d’utilisation du relevé des activités.
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