Utilité de la radiographie et de l'échographie comparées aux méthodes conventionnelles pour le diagnostic des lésions méniscales chez le chien

Abstract

La rupture du ligament croisés antérieur est la cause la plus fréquente de boiterie des membres postérieurs. Dans cette pathologie, les lésions méniscales sont des complications fréquentes. Lorsqu’elle ne sont pas identifiées avant la stabilisation chirurgicale du grasset, ou si elles se développent après, elles peuvent causer de la douleur et une boiterie persistante (Franklin et al., 2010). Un diagnostic précis de ces lésions est justifié pour fournir un traitement approprié afin de résoudre la boiterie et maximiser les résultats à long terme.

Actuellement, les lésions méniscales suspectées à l’examen clinique sont mises en évidences et traitées par la suite par arthroscopie ou arthrotomie. Cependant, ces deux techniques sont relativement invasives, elles nécessitent une anesthésie générale, une préparation chirurgicale ainsi qu’un opérateur qualifié. La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique sont deux autres alternatives, moins invasives, mais leur cout et leur disponibilité limite leur usage.

L’élaboration d’une technique de diagnostic sensible et non invasive des lésions méniscales pourrait être un atout majeur pour le traitement des ruptures du ligament croisé antérieur. En évitant l'ouverture de l’articulation lorsque les lésions méniscales sont absentes, le taux de morbidités ainsi que le temps chirurgical pourraient être réduits. L’objet de ce tfe est d’analyser deux examens d’imagerie permettant de mettre en évidence de manière non invasive les lésions méniscales, la radiologie et l’échographie, et de les comparer aux gold standard des examens complémentaires des ménisques.