La thérapie au laser à faible intensité chez le cheval atteint de tendinopathie du fléchisseur superficiel
Soulan, Lucie
Promoteur(s) : Sandersen, Charlotte
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9624
Détails
Titre : | La thérapie au laser à faible intensité chez le cheval atteint de tendinopathie du fléchisseur superficiel |
Auteur : | Soulan, Lucie |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Sandersen, Charlotte |
Membre(s) du jury : | Salciccia, Alexandra
Serteyn, Didier Ponthier, Jerome |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La thérapie au laser à faible intensité (LLLT) est fréquemment utilisée dans le traitement des plaies et dans la gestion de la douleur chez l’homme mais aussi chez le cheval.
Cependant, très peu d’études se sont penchées sur son effet sur des tendinopathies.
En 1983, McKibbin et Paraschak montraient qu’après un traitement au laser à 904 nm et 146Hz chez le cheval ayant une lésion tendineuse, la taille de la lésion diminuait et les chevaux pouvaient reprendre les courses moins d’un an après. Cependant, cette étude ne possédait pas de groupe témoin et l’efficacité du laser à faible intensité (LLL) chez le cheval atteint de tendinopathie était encore à prouver.
Presque 40 ans après, toujours très peu d’études traitent ce sujet. Or, la LLLT induirait des effets photochimiques responsables d’une régulation de l’activité cellulaire tendineuse. En humaine, sur les tendinopathies du coude, le LLL module la production de collagène et exerce un effet anti-inflammatoire. Sur des tendinopathies de rats, la LLLT (660 nm, 3J ; 830 nm, 4J/cm2) induit une diminution à la fois de l’expression des gènes cox-2, TNF-a, MMP-3, MMP-9, MMP-13, de la production de PgE2 mais aussi de la formation d’oedèmes et une augmentation de la perméabilité vasculaire. Sur culture cellulaire, la LLLT (660 nm, 5J/cm2) module également la viabilité cellulaire en augmentant la transcription du gène VEGF et en diminuant la transcription du gène IL-6. Toutes ces données nous permettent de penser que la LLLT diminue l’inflammation et préserve la résistance et l’élasticité du tendon.
L’efficacité de la LLLT pour les tendinopathies du cheval reste encore à prouver car aucune étude à ce jour n’a su montrer une efficacité significative in vivo ainsi que les réglages du laser à utiliser. Cependant, un membre bien préparé (tondu et nettoyé à l’alcool) optimise la pénétration des ondes du laser et ainsi favorise une potentielle action réparatrice sur le tendon.
Au vu des études réalisées, les réglagles du laser utilisés chez l’homme et le rat montrent une efficacité à une longueur d’onde de 904, 810 ou 660 nm avec une fluence de 3, 4 ou 5 J/cm2. Une étude utilisant les mêmes constantes serait intéressante à mettre en place pour les tendinopathies du tendon fléchisseur superficiel, l’une des plus rencontrées chez le cheval.
Fichier(s)
Document(s)
Description:
Taille: 2.17 MB
Format: Adobe PDF
Description: -
Taille: 71.58 kB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.