Comparaison de la contamination bactérienne superficielle des carcasses de moutons lors d'abattage rituel en abattoir et dans la rue en Jordanie

Abstract

Objectifs: Grâce à des analyses microbiologique et métagénétique, cette étude permet d’avoir une vision globale de la flore bactérienne présente à la surface des carcasses de moutons, suivant le lieu d'abattage et les moyens techniques/hygiéniques, qui sont présents dans le pays,

Résumé: Les techniques d'abattage ainsi que l'environnement sont les principaux facteurs pouvant engendrer la contamination superficielle des carcasses qui elle-même a un rôle important sur la santé du consommateur. En utilisant l’analyse microbiologique et métagénétique cette étude, réalisée en Jordanie, vise à mettre en évidence des différences en termes de taux de contamination des carcasses et de nature des flores bactériennes présentes en fonction des conditions d’abattages.

A l’abattoir national d’Amman (N=25) et lors d’abattage traditionnel dans la rue (N=25), la méthode de prélèvement non invasive a été réalisée sur 4 zones identiques (sternum, aine, membre antérieur et muscles fessiers), correspondant à un carré de 10 cm de côté (soit 400 cm² par carcasses) pour toutes les carcasses. Les résultats indiquent que les mesures plus strictes prises dans l’abattoir permettent une moindre contamination bactérienne (E.coli: 3,3 log10 ufc/cm², entérobactéries: 3,8 log10 ufc/cm²) par rapport à l’abattage familial fait dans la rue (E.coli: 5,0 log10 ufc/cm², entérobactéries: 6,7 log10 ufc/cm²). De plus les bactéries les plus représentées lors de l’analyse métagénétique sont (à remplir en fonction des résultats).

En conclusion, si certaines mesures déjà existantes à l’abattoir permettent de limiter la contamination superficielle,quelques mesures de maîtrise pourraient être mises en oeuvre pour une meilleure sécurité sanitaire. Quant à l’abattage réalisé dans la rue, les valeurs élevées de contamination bactérienne sont le résultat d’un manque important de règles d’hygiène pouvant impacter la santé du consommateur. Des initiatives devraient être prises pour réglementer ces pratiques et former les opérateurs.