Les obstructions urétérales chez le chat
Nanbru, Laura
Promoteur(s) :
Billen, Frederic
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9643
Détails
Titre : | Les obstructions urétérales chez le chat |
Titre traduit : | [fr] Ureteral obstructions in cats |
Auteur : | Nanbru, Laura ![]() |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Billen, Frederic ![]() |
Membre(s) du jury : | Bolen, Geraldine ![]() Balligand, Marc ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 40 |
Mots-clés : | [fr] calculs, obstruction, urétérale, hydronéphrose, stent, SUB |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Professionnels du domaine |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les obstructions urétérales félines sont une pathologie grave engageant le pronostic vital de l’animal. La cause la plus fréquente est l’obstruction intraluminale par des calculs le plus fréquemment composés d’oxalate de calcium.
Le chat nécessite une gestion médicale le plus vite possible pour gérer ses paramètres généraux et un diagnostic doit être posé rapidement. Pour cela en plus de l’examen clinique il faut s’aider d’examens complémentaires tel que des prises de sang et d’urine et de l’imagerie.
Dans de rare cas la gestion médicale suffit à faire progresser le calcul jusqu’à la vessie, mais dans la plupart des cas une prise en charge chirurgicale est nécessaire.
On peut distinguer deux approches chirurgicales : les chirurgies traditionnelles mais celles-ci sont associées à une morbidité importante et les nouvelles chirurgies dites « interventionnelles » comprenant la mise en place d’une sonde à dérivation urinaire. Parmi ces dernières il y a deux techniques fréquemment utiliser, le stent et SUB (Subcutaneous ureteral bypass). Le stent consiste en la mise en place d’une sonde transportant l’urine du rein à la vessie tout en contournant l’obstruction, cependant les récidives d’obstructions sont courantes en post-opératoire avec cette technique. Le SUB lui est un dispositif composé de deux sondes, une partant de la cavité pyélique et l’autre de la vessie, se reliant via un port de connexion situé en sous-cutanée. Ce port de connexion permet de réaliser des rinçages trimestriels avec des solutions antibactériens, antifongiques et anti-biofilm limitant ainsi le risque de récidives et d’infection urinaire.
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