L'hyperactivité chez le chien : comparaison avec le TDAH humain et les modèles rongeurs en laboratoire
Nicolas, Camille
Promoteur(s) : Vandenheede, Marc
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9664
Détails
Titre : | L'hyperactivité chez le chien : comparaison avec le TDAH humain et les modèles rongeurs en laboratoire |
Auteur : | Nicolas, Camille |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Vandenheede, Marc |
Membre(s) du jury : | Moyse, Evelyne
Cabaraux, Jean-Fran�ois Detilleux, Johann |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’hyperactivité chez le chien est complexe, tout comme chez l’homme où on retrouve cette pathologie chez 3 à 6% de la population. L’hyperactivité se définit par une sur-activité, des déficits d’attention, de l’impulsivité, un taux basal supérieur des paramètres physiologiques et une réponse paradoxale aux amphétamines. Quant aux signes cliniques, on retrouve des similitudes avec l’« overactivity », comme une incapacité à rester calme et une augmentation de l’activité motrice. La réponse paradoxale aux amphétamines est un des signes cliniques les plus spécifiques avec l’augmentation du taux basal des paramètres physiologiques (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire). La neurophysiologie du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) humain est encore mal définie et intervient à plusieurs niveaux. On retrouve des dysfonctionnements au niveau du système dopaminergique. En effet, la diminution de libération de dopamine provoque des troubles de l’attention et de la mémoire. Des dysfonctionnements au niveau du système noradrénergique se manifestent par de l’hyperactivité et de l’inattention. Le système sérotoninergique peut aussi être défectueux. Les facteurs de risque du TDAH humain sont nombreux. On retrouve un fort polymorphisme génétique et l’héritabilité de ce trouble est de plus de 70%. L’hyperactivité est aussi liée à des facteurs environnementaux, tels que la situation familiale, la nicotine ou l’exposition aux PCBs. Le non-enrichissement du milieu et l’isolement social augmenteraient la manifestation des troubles de l’hyperactivité. Le régime alimentaire, le genre, ou le niveau d’entrainement ne jouent pas de rôles significatifs chez le chien. Le traitement médicamenteux à mettre en place chez le chien consiste soit en l’administration de dextro-amphétamine à la dose de 0,2 mg/kg à 1,3 mg/kg de poids corporel 2 à 3 fois par jour, soit en l’administration de méthylphénidate à la dose de 2 mg/kg à 4 mg/kg de poids corporel, 2 à 3 fois par jour. Il est également recommandé aux propriétaires d’éduquer leurs chiens aux ordres de bases ainsi que de les ignorer lors des phases d’excitation. D’autres médicaments, tel que le ségéline, la clomipramine ou la fluoxetine pourraient être envisagés. La correction punitive est à éviter absolument.
Fichier(s)
Document(s)
Description:
Taille: 970.04 kB
Format: Adobe PDF
Description:
Taille: 1.12 MB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.