Le corail, un greffon osseux : utopie ou réalité ?
Dagrenat, Charline
Promoteur(s) : Gabriel, Annick
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9680
Détails
Titre : | Le corail, un greffon osseux : utopie ou réalité ? |
Auteur : | Dagrenat, Charline |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Gabriel, Annick |
Membre(s) du jury : | Dubois, Axel
Grobet, Luc Dourcy, Mickael Vandenput, Sandrina Jauniaux, Thierry |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Anatomie (cytologie, histologie, embryologie...) & physiologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’autogreffe reste la référence en matière de greffon osseux, mais elle n’est pas toujours possible ou aisée à mettre en œuvre, raison pour laquelle des études ont été entreprises afin de trouver d’autres types de greffon.
Le corail, animal bien connu pour son anatomie atypique, possède des similitudes intéressantes avec l’os, ce qui a suggéré son utilisation en tant que greffon osseux. La biominéralisation du corail permet en effet la formation d’un squelette calcaire comparable au tissu osseux.
Par ailleurs, le corail, de par son pouvoir ostéoconducteur permettant la migration de différents types cellulaires au travers du greffon, et de par sa facilité de dégradation pour laisser place à l’os nouvellement synthétisé, pourrait être considéré comme le greffon osseux idéal.
En revanche, le corail ne présente pas de pouvoir ostéoinducteur (ce qui correspond aux changements cellulaires des cellules pluripotentes primitives et indifférenciées en cellules ostéogéniques et à la formation d’ostéoblastes), pouvoir permettant la régénération osseuse qui est l’une des caractéristiques indispensables à la greffe. L’association avec d’autres éléments s’avère alors nécessaire. Les cellules adipeuses ou mésenchymateuses, ou des facteurs de croissance, sont des éléments susceptibles de pallier à cette absence de pouvoir ostéo-inducteur.
Il existe plusieurs espèces de coraux, et certaines sont plus aptes que d’autres à pouvoir devenir des greffons osseux. Mais un des freins à l’utilisation du corail en tant que greffon est le fait qu’il s’agit d’une espèce en voie de disparition, et que sa production est limitée et dépendante du milieu naturel dans lequel il évolue.
C’est pourquoi un corail artificiel, imitant la structure squelettique du corail naturel, a été substitué. Ce greffon synthétique permet de contrôler la composition des minéraux, et d’accélérer une croissance qui dans la nature se trouve très lente chez cet animal.
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