Le vétérinaire peut-il contribuer efficacement à la prévention de la dystocie chez la chienne en 2020 ?
Biaggi, Morgane
Promoteur(s) :
Deleuze, Stefan
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9702
Détails
Titre : | Le vétérinaire peut-il contribuer efficacement à la prévention de la dystocie chez la chienne en 2020 ? |
Titre traduit : | [en] CAN VETERINARIANS CONTRIBUTE EFFECTIVELY TO THE PREVENTION OF CANINE DYSTOCIA IN 2020 ? |
Auteur : | Biaggi, Morgane ![]() |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Deleuze, Stefan ![]() |
Membre(s) du jury : | Hamaide, Annick ![]() Tutunaru, Alexandru-Cosmin ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 35 |
Mots-clés : | [fr] dystocie [fr] prévention [fr] chienne [fr] obésité [fr] hypertypes [fr] prédispositions raciales |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La dystocie est une mise bas difficile ou l'incapacité d'expulser le fœtus par le canal de naissance sans assistance. Les dystocies représentent 5 % des mises bas dans l’espèce canine, c’est donc une complication couramment rencontrée par les vétérinaires. Celle-ci met en danger la chienne et augmente le risque de mortinatalité des chiots. Si il existe des options médicamenteuses ou chirurgicales au moment de la parturition, aucune recommandation n’est proposée aux vétérinaires en amont ou en début de gestation. Au vu de cette situation, le vétérinaire peut-il actuellement contribuer efficacement à la prévention de la dystocie ? Pour répondre à cette question, j’ai réalisé une revue de la littérature, en m’intéressant aux mécanismes causaux de la dystocie, et recherché les facteurs de risques modifiables.
La race est le premier facteur de risque de dystocie. En effet certaines conformations raciales sélectionnées provoquent des dystocies, que ce soit i) par des disproportions fœto-maternelles, chez les brachycéphales qui ont de grosses têtes, ou chez les races miniatures dont les chiots sont trop gros à la naissance par rapport à la mère, ii) ou via la sélection de tares en même temps que les caractères morphologiques tels que des défauts de contractibilité myométriales. Le métabolisme, une note d’état corporelle de la chienne trop élevée ou trop faible au moment de la mise à la reproduction sont aussi des points clés sur lesquels il est possible d’intervenir afin de prévenir une dystocie. La prévention résiderait donc à informer les propriétaires et les éleveurs sur les hypertypes à risque de dystocie, et à les conseiller notamment sur l’alimentation avant la mise en reproduction et lors de la gestation. Au vu de ces résultats, il est possible de conclure que, en 2020, le vétérinaire peut contribuer efficacement à prévenir la dystocie chez la chienne. L’enjeu, et qui n’est pas des moindres, est de sensibiliser les praticiens, éleveurs et propriétaires à l’importance de cette prévention précoce et à sa mise en place.
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