Que peuvent apporter les biomarqueurs dans le diagnostic de la fibrose pulmonaire idiopathique canine ?

Abstract

La fibrose pulmonaire idiopathique canine est une maladie progressive du parenchyme pulmonaire touchant plus particulièrement le West Highland white terrier âgé, sans prédisposition de sexe. Les premiers signes cliniques sont l’intolérance à l’exercice et la toux, signes qui ressemblent fortement au vieillissement de l’animal aux yeux de leurs propriétaires. Le diagnostic de cette pathologie représente un réel défi pour les vétérinaires, ce qui explique les recherches actuellement menées sur de nouveaux moyens de diagnostiques. À ce jour, la fibrose pulmonaire idiopathique canine se diagnostique par exclusion grâce à plusieurs examens complémentaires mais seule l’histopathologie de biopsies pulmonaires permet de poser un diagnostic final. Ainsi, de nouvelles pistes pour faciliter le diagnostic sont étudiées, et notamment les biomarqueurs. Ce travail traitera principalement des biomarqueurs les plus prometteurs, à savoir l’endothéline-1, le procollagen type III amino terminal propeptide, la chimiokine ligand 2, la chimiokine ligand 8 et la sérotonine. Leurs concentrations sont étudiées dans le sérum et le liquide de lavage broncho-alvéolaire chez des chiens sains, chez des West Highland white terriers atteints de fibrose pulmonaire idiopathique et chez des chiens de diverses races atteints ou non d’autres pathologies respiratoires chroniques. A ce jour, il n’existe aucun traitement curatif et le pronostic est mauvais. Dans les cas graves, les chiens décèdent par insuffisance respiratoire.