Maladie de Lyme chez le chien : pathogénie, diagnostic, et prévention
Godallier, Morgane
Promotor(s) :
Mainil, Jacques
Date of defense : 2-Jul-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9756
Details
Title : | Maladie de Lyme chez le chien : pathogénie, diagnostic, et prévention |
Author : | Godallier, Morgane ![]() |
Date of defense : | 2-Jul-2020 |
Advisor(s) : | Mainil, Jacques ![]() |
Committee's member(s) : | Mignon, Bernard ![]() Saegerman, Claude ![]() Thiry, Damien ![]() |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La maladie de Lyme, maladie bien connue chez les humains, reste une entité clinique mal définie et sujette à controverse chez les animaux notamment chez le chien. Elle est due à une bactérie nommée Borrelia burgdoferi transmise aux chiens par l’intermédiaire des tiques du genre Ixodes. L’outil de diagnostic le plus couramment utilisé pour détecter l’infection est la sérologie. Elle se base sur la détection d’anticorps dirigés contre les protéines de surface de la bactérie. Plusieurs facteurs compliquent la mise en place d’outils de diagnostic sérologiques fiables et l’interprétation des résultats obtenus. En effet, cette bactérie possède de nombreux plasmides qui lui permettent de modifier ses protéines de surface selon le stade de l’infection afin d’échapper au système immunitaire de l’hôte compliquant ainsi la recherche d’une cible diagnostique fiable. De plus, la sérologie permet de mettre en évidence une exposition à Borrelia burgdoferi, mais ne permet pas de déterminer réellement si les symptômes du chien sont attribuables ou non à la bactérie puisque seuls 5% des chiens infectés expriment des signes cliniques. Sur le terrain, l’association de plusieurs critères semblent être le meilleur moyen pour poser le diagnostic de maladie de Lyme. Ces critères reposent principalement sur l’anamnèse et les signes cliniques, sur la séroconversion et sur la réponse positive au traitement antibiotique. La prévention de la maladie de Lyme repose majoritairement sur l’utilisation d’antiparasitaires. Un large panel d’antiparasitaires est à disposition du propriétaire. Il est cependant du devoir du vétérinaire d’éduquer le propriétaire sur la nécessité de leur emploi et sur leur correcte utilisation. Un autre moyen préventif existe : il s’agit de la vaccination contre Borrelia burgdoferi. Elle est peu utilisée dans la pratique courante par les vétérinaires mais elle n’en est pas pour autant méconnue.
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