Le transect comme procédé pour décrire l'interface "urbano-portuaire" d'Anvers
Bongrand, Jules
Promotor(s) : Menzel, Christoph Gotthard ; Bogaert, Jan
Date of defense : 24-Jun-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9765
Details
Title : | Le transect comme procédé pour décrire l'interface "urbano-portuaire" d'Anvers |
Author : | Bongrand, Jules |
Date of defense : | 24-Jun-2020 |
Advisor(s) : | Menzel, Christoph Gotthard
Bogaert, Jan |
Committee's member(s) : | Kandjee, Thierry
Gobbe, Emmanuelle Sommeillier, Christine |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Transect [fr] Interface [fr] Ville portuaire [fr] Urbano-portuaire [fr] Architecture du paysage [fr] composantes de l'interface urbano-portuaire |
Discipline(s) : | Life sciences > Multidisciplinary, general & others |
Target public : | Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master architecte paysagiste, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] « Être paysagiste c’est avoir un regard d’ensemble sur ce qui nous entoure ». C’est avec cette certitude que nous avons élaboré ce mémoire dans le but d’identifier des outils permettant une lecture d’ensemble des composantes d’un paysage.
De cette nécessité, nous avons voulu mettre en application un outil répondant à ce critère : le transect, dans un paysage complexe qui est la ville portuaire. Cette relation ville et port a, quant à elle, été traitée par l’exploration d’un espace commun qui est celui de l’interface « Urbano-portuaire ». Cet espace est le témoin des dynamiques entre ces deux entités. Il concentre aussi les enjeux de demain de ces villes portuaires confrontées aux mutations de nos sociétés du fait des évolutions technologiques, économiques, environnementales et de par leur place centrale comme lieux de traditions et de cultures. C’est à travers ce constat que nous avons émis une hypothèse : l’outil du transect pourrait être un procédé pour décrire l’interface « Urbano-portuaire ». La mise en pratique s’est articulée autour de trois transects suivant les composantes principales de la relation entre le port et la ville d’Anvers : Le fleuve l’Escaut, les bassins et le canal Albert. A travers différentes variables, les transects ont tenté d’explorer l’interface entre la ville et le port de manière à comprendre leur potentiel comme outils de lecture transversale. Ensuite, les variables étudiées les plus significatives ont été sélectionnées et confrontées à la littérature sur la notion d’interface ville-port. De cette analyse, un panel d’espaces représentant l’interface selon une typologie a été défini : les espaces de transit, les espaces ouverts et les espaces résiduels. Il en résulte donc une mise en dialogue des variables afin de comprendre leurs interactions. De fait, ce procédé permet une lecture complète et un dialogue des composantes d’un paysage.
Néanmoins, l’intégration d’une vision participative dans l’emploi de cet outil aurait pu permettre de mieux traduire les expériences vécues des paysages étudiés. En effet, dans ce paysage complexe en évolution constante et pouvant être influencé par le port et la ville, ce regard aurait pu venir enrichir les différentes observations.
D’autre part, l’emploi du transect met en lumière des espaces concentrant des enjeux de par leurs composantes liées avec le futur de la ville portuaire. Enfin, le rôle central du temps comme moteur de l’interface par l’évolution de la ville et du port a montré son impact dans la composition et la configuration complexe de cet espace.
Ainsi, l’emploi du transect a permis de mettre en lumière l’importance d’une vision holistique lors d’un rapport au paysage. Il a aussi dévoilé l’importance des villes portuaires comme des espaces où il est possible d’expérimenter de nouveaux outils et de réfléchir à de nouvelles perceptions du paysage.
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