Le façadisme, une fausse bonne idée ? Pourquoi ? Comment ?

Abstract

L’arrivée du façadisme en Belgique coïncide avec la Bruxellisation. Si au début cette pratique se voulait innovante et combinait les désirs de conserver le patrimoine avec celui de rénover les villes, son utilisation se montrera dans le temps abusive. En effet, le façadisme n’a rien avoir avec la conservation ou la transmission du patrimoine et doit être utilisé comme dernière ressource lorsque la seule chose qu’il reste à sauver dans un bâtiment sont ses façades.

L’objectif de ce travail d’étude est de vous présenter les origines du façadisme, son utilisation, son évolution, ainsi que ses dérives partout dans le monde. Une partie état de l’art sera réalisée pour développer ces points. Ensuite, deux cas plus particulier de façadisme seront présentés dans la partie pratique. Le premier cas sont les cabinets médicaux à Huy, réalisés par l’architecte Mario Garzaniti, où le façadisme était la seule solution possible. Le second cas est le théâtre Le Diamant au Québec, réalisé par l’association de Jacques Plante architecte, Coarchitecture et In Situ. Le façadisme a été choisi comme option de facilité dans le projet, comme une fausse bonne idée.