Menace du diagnostic : effet du stéréotype neurologique auprès de sujets pratiquant des sports de contact
Tuts, Lara
Promoteur(s) :
Meulemans, Thierry
Date de soutenance : 7-sep-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/982
Détails
Titre : | [fr] Menace du diagnostic : effet du stéréotype neurologique auprès de sujets pratiquant des sports de contact |
Auteur : | Tuts, Lara ![]() |
Date de soutenance : | 7-sep-2015 |
Promoteur(s) : | Meulemans, Thierry ![]() |
Membre(s) du jury : | Dardenne, Benoît ![]() Vincent, Eric |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 131 |
Commentaire : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Dans nos sociétés, aucun groupe n’échappe aux stéréotypes et ces derniers ne sont pas sans impact sur nos comportements. En 1995, Steele et Aronson ont mis en évidence le concept de « menace du stéréotype » : l’activation d’un stéréotype négatif sur le groupe d’appartenance d’un individu conduit à la confirmation du stéréotype en question. Plus récemment, Suhr et Gunstad (2002, 2005) ont élargi ce concept à une population d’individus ayant fait l’expérience d’un traumatisme crânien léger, ils ont appelé ce phénomène « menace du diagnostic ». Ces auteurs ont montré une diminution de performance sur différentes épreuves neuropsychologiques lorsque le stéréotype était activé. L’évaluation neuropsychologique n’étant pas une mesure directe du comportement (Suhr & Gunstad, 2002), des facteurs secondaires tels que les attentes doivent être pris en considération et il importe de connaître et comprendre leurs effets pour les limiter. Sur base des études de Suhr et Gunstad (2002, 2005), ce travail s’est intéressé à l’impact du stéréotype de moindres capacités cognitives chez des individus pratiquant un sport de contact. Nous avons examiné si l’activation du stéréotype engendre une diminution de performances sur différentes épreuves neuropsychologiques ainsi que sur des mesures auto-rapportées. De plus, nous avons évalué l’effet de variables modératrices impliquées dans ce processus. Pour ce faire, nous avons recruté des individus pratiquant ou non un sport de contact (groupe expérimental et groupe contrôle) et nous les avons informés ou non du risque que pouvaient engendrer les sports de contact sur les capacités cognitives (condition de « menace » et condition « neutre »). Nos résultats sont rassurants : ils n’ont pas indiqué d’impact du stéréotype sur les performances des individus pratiquant un sport de contact. De plus, seuls deux éléments auto-rapportés ont été influencés par la condition de « menace ». Par contre, nous n’avons pas mis en évidence l’influence de différentes variables sur les performances neuropsychologiques. Ainsi, notre étude révèle que la menace du diagnostic impacte davantage les mesures auto-rapportées que les performances aux épreuves neuropsychologiques. Néanmoins, cette étude comporte certaines limites ne permettant pas de conclure avec certitude. Davantage de recherches s’avèrent dès lors nécessaires.
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