Factors determining the implementation of measures aimed at preventing professional zoonotic diseases in veterinary practices

Abstract

Zoonoses represent an important risk in terms of public health and an occupational health hazards for the veterinary practitioners. Their prevention relies mainly on the implementation of different biosecurity measures to reduce the risk of animal, human and environmental contaminations. The objective of this study is to assess the level of implementation of biosecurity measures by the veterinary practitioners and veterinary students and to identify the possible behaviour change determinants. The data was collected through a cross-sectional survey for the veterinary practitioners and the veterinary students (N = 341) and a longitudinal survey for the veterinary students (N = 41). Statistical analyses were implemented based on the Health Belief Model to identify the possible determinant of the behaviours, the explanatory variables of the perceptions and the influence of the instruction on the student’s perceptions and behaviours. The cross-sectional survey showed a good level of implementation of the biosecurity measures by the respondents (median of 81 %). The implementation was associated with a higher perception of the zoonoses’ susceptibility and measures’ benefits, and with a lower perception of the zoonoses’ severity. The “risk aversion” profile seemed positively associated with the different perceptions of the health belief model constructs. The longitudinal study showed a significantly lower perception of the barriers and zoonoses’ susceptibility at the end of the academic year. The study also revealed that the decision to implement a measure was mainly taken on a case-by-case basis depending on the perceived risk of exposure related to a specific context or intervention. In conclusion, the main determining factors seem to be the risk susceptibility and the benefits of the biosecurity measures. These two factors could be influenced by an evidence-based communication for which additional studies are needed. However, due to the extreme complexity of the behaviour change processes, these findings should not be generalised to other countries and some additional and prospective studies are needed in the future to better understand the determining factors of health-related behaviours.

Les zoonoses représentent un risque de santé publique important et un risque professionnel pour les vétérinaires. Leur prévention repose sur la mise en œuvre de mesures réduisant les risques de contaminations animales, humaines et environnementales. L’objectif de l’étude est de déterminer le niveau de mise en œuvre de ces mesures par les vétérinaires praticiens et les étudiants vétérinaires et d’identifier les facteurs de changement de comportement. Les données ont été collectées par une enquête transversale auprès des vétérinaires et des étudiants vétérinaires (N=341) et une étude longitudinale pour les étudiants vétérinaires (N = 41). Des analyses statistiques basées sur le modèle de croyances relatives à la santé ont permis de déterminer : les déterminants des comportements, les facteurs influençant les perceptions et l’influence de la formation délivrée aux sur les perceptions et comportements des étudiants. L’enquête transversale révèle un bon niveau de mise en œuvre des mesures de biosécurité par (médiane de 81 %). La mise en œuvre semble associée à une perception de la susceptibilité et des bénéfices des mesures plus élevées et à une moindre perception de la sévérité. L’aversion au risque semble associée positivement aux différentes perceptions du modèle de croyances relatives à la santé. L’étude longitudinale a révélé que la perception des barrières et de la susceptibilité des zoonoses était inférieure en fin d’année. Il a également été observé que la décision de mettre en œuvre une mesure se prenait généralement au cas par cas en fonction de la perception du risque et ce, dans le cadre d’un contexte ou d’une intervention spécifique. Les facteurs déterminant un changement de comportement semblent être principalement la susceptibilité du risque et les bénéfices des mesures. Ces deux facteurs pourraient-être influencés par une communication basée sur des preuves concrètes d’exposition au risque et d’efficacité des mesures pour lesquelles des études additionnelles sont nécessaires. Néanmoins, étant donné la complexité des mécanismes liés aux changements de comportement, ces conclusions ne peuvent pas être généralisées à d’autres contextes et des études prospectives additionnelles sont nécessaires dans le futur afin de mieux comprendre les déterminants des comportements relatifs à la santé.