La Gestion Intégrée des Ressources en Eau : Un guide de recherche participatif à l'encontre des pressions et des vulnérabilités exercées sur les usagers de l'eau Cas à Mboro-Darou Khoudoss au Sénégal
Moernaut, Mira
Promotor(s) : Wellens, Joost ; Semal, Nathalie
Date of defense : 3-Sep-2020/4-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10064
Details
Title : | La Gestion Intégrée des Ressources en Eau : Un guide de recherche participatif à l'encontre des pressions et des vulnérabilités exercées sur les usagers de l'eau Cas à Mboro-Darou Khoudoss au Sénégal |
Author : | Moernaut, Mira |
Date of defense : | 3-Sep-2020/4-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Wellens, Joost
Semal, Nathalie |
Committee's member(s) : | Denayer, Dorothée
Diallo, Dior |
Language : | French |
Number of pages : | 106 |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences et gestion de l'environnement, à finalité spécialisée en gestion intégrée des ressources en eau |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Mots clés : GIRE, Ressources, Participatif, Usagers, Pressions, Vulnérabilités, Adaptation, Gouvernance, Connaissances et Applicabilité
À la suite des recommandations de la conférence de Johannesburg en 2002, le Sénégal s’est lancé dans le développement d’un Plan d’Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE) sur base d’un processus participatif accompagné d’un Programme d’actions prioritaires GIRE sur la période de 2008-2015. Depuis, plusieurs initiatives de la GIRE sont élaborées à travers le pays, notamment grâce à l’appui des partenaires financiers, techniques et des acteurs locaux qui désirent intervenir dans le secteur. La Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (DGPRE), bras droit du Ministère de l’Hydraulique au Sénégal souligne que ces initiatives ont permis d’intégrer d’importants progrès à plusieurs niveaux comme l’amélioration et le partage des connaissances sur l’eau, la mise en œuvre d’environnements favorables à l’application de la GIRE ainsi qu’une amélioration au niveau de la communication, l’information, l’éducation et la sensibilisation sur l’eau.
L’objectif de cette étude est dans un premier temps de connaître les particularités de la zone où plusieurs projets GIRE ont vu le jour ; la zone des Niayes. Les propos soulignés par la DGPRE m’ont poussé à analyser la situation de plus près dans la zone d’étude à Mboro – Darou Khoudoss. Les acteurs locaux qui m’ont été désignés sont tous des représentants de groupements d’usagers locaux (agricole, domestique, l’élevage, etc.) qui n’avaient pas tous des connaissances sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Cependant, ils reconnaissaient tous l’importance de devoir mettre en œuvre une nouvelle forme de gouvernance de l’eau au niveau local. Cette première constatation m’a poussé à élaborer un travail en parallèle sur un projet GIRE qui a été opérationnalisé dans la zone par l’ONG « Groupe de recherche et d'échange technologique » (GRET) tout en continuant à établir des ateliers de discussions participatifs avec les acteurs locaux intégrés dans mon étude.
Dans une logique de GIRE, mes méthodes employées pour répondre à ma principale problématique concernant les acteurs locaux dans la zone des Niayes « Quelles sont les problématiques ressenties par les acteurs de l’eau au niveau local ?» s’appuient sur une démarche participative grâce à des techniques d’analyses sociales agréées.
Les résultats de cette étude montrent qu’il existe bel et bien une série de pressions exercées sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement les ressources en eau. Ces pressions ont des effets directs et indirects sur les activités quotidiennes et économiques des acteurs locaux. Dans les années à venir, elles peuvent mettre à mal certains secteurs d’activités. Ces pressions m’ont poussé à connaître finalement quelles étaient les capacités d’adaptation des acteurs locaux face à certaines vulnérabilités liées à l’amenuisement de l’accessibilité à l’eau. Pour finir, une discussion a été mise en place avec l’ensemble des acteurs sur les points d’action à établir pour gérer cette ressource commune.
Après l’analyse de ces résultats, la discussion se divise en trois parties. Premièrement, j’explique les observations et les limites d’une démarche participative dans le cadre d’une recherche. Deuxièmement, les résultats m’ont amené à discuter de la manière dont les acteurs locaux gèrent cette ressource et l’importance de l’enjeu autour des connaissances même de l’eau. Pour finir, la mine d’informations données par le GRET dans ma zone d’étude m’a également permis de mettre en lumière les différents facteurs limitants à la mise en place d’un projet de gestion intégrée des ressources en eau. Pour revenir au point de départ, l’initiative de la GIRE avancée lors de la Conférence des Nations Unies en 1992 m’a conduit à poser de nouvelles questions sur la transférabilité d’un tel modèle en Afrique de l’Ouest et surtout sur la perception de l’eau des acteurs au quotidien. Des facteurs qui pourraient notamment expliquer pourquoi les projets de gestion intégrée des ressources en eau n’ont pas encore atteint leurs objectifs.
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