Les microplastiques dans les rivières et eaux de surfaces, exploration des méthodes d'échantillonnages et analyses en laboratoire : préparation à une application à l'exutoire de deux stations d'épurations Arlon et Libramont

Abstract

Différentes études se sont penchées sur la question de la contamination aux microplastiques dans les océans du monde depuis les années 50. Les rivières sont pourtant les voies principales des déchets plastiques terrestres, et malgré cela, il y a peu d’attentions qui lui sont consacrées. Dans ce présent travail, nous nous intéressons aux microplastiques dans les eaux douces (lacs et rivières). Mais avant cela un détour est effectué autour des plastiques, qui comporte les définitions générales du plastiques, l’histoire de la recherche sur les plastiques, ainsi que l’analyse de la production et la gestion de déchets plastiques en concluant par une schématisation du cycle de vie de la matière plastique. En deuxième lieu, une revue de littérature sur les microplastiques est entamée. Elle résume l’ensembles des sources, devenir et risques induits par les MP dans l’environnement. Après coup, un intérêt est porté plus particulièrement sur les méthodes d’échantillonnages et d’analyse des MP dans les eaux douces. Pour finir avec une comparaison de ces méthodes. Au cours de l’analyse des méthodes d’échantillonnage. On remarque qu’il y a une dépendance des résultats aux types des méthodes d’échantillonnage utilisées. Ensuite, de la spécialisation de chaque méthode aux milieux dans lequel elle est effectuée. On constate également que les méthodes d’analyses sont fortement complémentaires et cela est fortement conseillé pour avoir un résultat pertinent et qui reflète l’’environnement échantillonné. Néanmoins elles présentent plusieurs limites que les activités humaines accentuent. En dernier lieu, une attention particulière est portée sur le travail de terrain qui devait se faire sur les deux stations d’épuration d’Arlon et de Libramont. J’explique ainsi ma procédure de travail avant que les circonstances de la pandémie nous contraint à arrêter