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Révision d'un logiciel permettant la simulation de la production d'une cogénératrice au Chili Comparaison avec COGENsim et COGENextrapolation

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Delvaulx, David ULiège
Promoteur(s) : Hanus, Vincent ULiège ; Scholzen, Frank
Date de soutenance : 3-sep-2020/4-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10126
Détails
Titre : Révision d'un logiciel permettant la simulation de la production d'une cogénératrice au Chili Comparaison avec COGENsim et COGENextrapolation
Auteur : Delvaulx, David ULiège
Date de soutenance  : 3-sep-2020/4-sep-2020
Promoteur(s) : Hanus, Vincent ULiège
Scholzen, Frank 
Membre(s) du jury : Andre, Philippe ULiège
Lemort, Vincent ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 59
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Public cible : Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences et gestion de l'environnement, à finalité spécialisée en énergies renouvelables et bâtiments durables
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences

Résumé

[fr] Tout comme l’Europe, le Chili vise une transition énergétique lui permettant d’assurer son approvisionnement au cours des années qui viennent tout en augmentant sa visibilité auprès des autres pays (dans le cas du Chili, il s’agit bien évidemment des autres pays latinoaméricains). [1]
Pour cela, à partir du deuxième semestre de 2014, le Ministère de l’Énergie a donc rédigé le rapport « ENERGÍA 2050 – POLÍTICA ENERGÉTICA DE CHILE ». Selon les dires du Ministre de l’époque, avant ce rapport, le Chili était « une société qui renonce au futur énergétique s’exposant à de multiples désordres. Dès le départ, cette société se retrouve sans conscience du devenir des prochaines générations et elle assume tacitement que certaines forces déplaceront les pièces de l’échiquier à leur convenance selon leurs propres intérêts, et que l’énergie arrivera aux vies de ses citoyens par simple inertie ». [1]
En effet, depuis 1985, les entreprises publiques de production, distribution et commercialisation sont passées des mains du gouvernement à celles d’investisseurs privés. Puisque ce changement s’est traduit par une diminution du prix, il a également été accompagné d’une évidente augmentation de la demande. [2] Le gouvernement laissant libre cours au marché, les investisseurs privés ont donc fait face à la hausse de la demande avec les technologies les plus rapidement rentables et c’est ainsi que la production électrique qui était principalement basées sur les centrales hydroélectriques s’est modernisée en accueillant des centrales au gaz [2], puis au charbon lorsque l’Argentine a imposé des restrictions à l’exportation de gaz [3]. De fait, si en 2000, les sources renouvelables représentaient encore 49% de la production électrique nationale, la part du renouvelable est descendue à 32,8% en 2013 laissant une large part du gâteau énergétique au charbon et au gaz avec respectivement 46% et 16% [4].
Par conséquent, depuis 2014, aidé de différentes agences nationales dévouées à l’efficacité énergétique, d’universités et d’autres organismes actifs dans le secteur, le Ministère de l’Énergie a donc repris le futur énergétique du pays des mains des « forces » externes pour enfin planifier une transition vers une production plus durable et plus sûre de l’énergie. [1] Cette transition se construit sur 4 piliers : la sécurité et la qualité de l’approvisionnement, l’énergie comme moteur du développement, la compatibilité avec l’environnement, et l’efficacité et l’éducation énergétique. [1]
Le renouvellement des politiques publiques énergétiques, bien qu’il s’inscrive dans une vue à long terme, est en fin compte relativement récent pour le pays ; il est néanmoins bien réel et le train de la transition est en marche. De fait, la production éolienne est passée de 539MWh en 2013 à 4812MWh en 2019, atteignant 6,2% [4] de la production électrique nationale, et la progression de la production photovoltaïque est encore plus phénoménale puisque pour la même période, elle est passée de 7MWh à 6347MWh, dépassant la production éolienne avec 8,2% de la génération totale. [4]
Cette progression a d’ailleurs été largement soutenue par la loi 20.571 votée dès 2014 qui instaure le droit de tout citoyen de générer sa propre électricité grâce aux énergies renouvelables non-conventionnelles et d’en revendre l’excédent aux entreprises distributrices. Cette loi a d’ailleurs été élargie aux installations jusqu’à 300kW en février 2018 [5].
La cogénération, dans ce cadre énergétique assez favorable à l’innovation, reste en retrait. Les chiffres avancés par le syndicat des Génératrices du Chili donne un aperçu assez mitigé de la progression de cette technologie avec une production en 2013 de 121MWh qui est montée à 864MWh en 2018 pour redescendre à 130MWh en 2019.[4] Il est possible que ces variations soient dues à une meilleure gestion de la production électrique qui serait dès lors plus souvent directement consommée par le producteur mais aucune source n’a pu confirmer cette hypothèse.
Le potentiel de cette technologie au Chili a pourtant été étudié depuis maintenant presque une décennie et le pays est conscient que la cogénération pourrait alléger les problèmes d’extension du parc de production électrique face à la croissance de la demande [6]. En 2012 déjà, l’Agence Chilienne pour l’Efficacité Énergétique (Agencia Chilena de Eficiencia Energética) créait un programme de promotion de la cogénération qui permit dès la première année, la planification, la préparation et le cofinancement de 14 projets sur l’ensemble du territoire [6]. Cette initiative est supportée par le Ministère de l’Énergie, par l’Agence de Durabilité Énergétique (Agencia de Sostenibilidad Energética – ASBL) et par l’Agence de Coopération Allemande (GIZ) qui dépend principalement du Ministère Fédéral Allemand du Développement et de la Coopération Économique [7].
Les porteurs de projet doivent être attentifs aux appels à projets (convocatorias) durant lesquels ils peuvent soumettre leurs idées à l’Agence de Durabilité Énergétique qui les étudie et en sélectionne les plus intéressants en accord avec les 4 piliers de la transition énergétique. Le dernier en date avait été ouvert au public en février 2020 et son échéance de clôture initialement prévue pour la fin du mois de mars a été reportée au 9 avril à la suite des conditions dues à la pandémie [8]. Le cofinancement était proposé pour les projets dont la puissance électrique nominale ne dépassait pas les 100kW. Le montant total du subside s’élevait par ailleurs à 40% de l’investissement en matériel et machine avec un maximum de 16 millions de pesos (approximativement 17.000€ en août 2020), les coûts de l’installation restant à charge du bénéficiaire [9].
Le résultat escompté en 2020 est le même que celui qui a initié le programme en 2012 : « Générer un effet multiplicateur permettant la diffusion des résultats et l’accroissement de l’offre en matière de technologie et de services associés. » [9]


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Access Mémoire - David DELVAULX - Logiciel de Cogénération.pdf
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Taille: 1.47 MB
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Auteur

  • Delvaulx, David ULiège Université de Liège > Master sc. & gest. env., à fin.

Promoteur(s)

  • Hanus, Vincent ULiège Université de Liège - ULiège > DER Sc. et gest. de l'environnement (Arlon Campus Environ.) > DER Sc. et gest. de l'environnement (Arlon Campus Environ.)
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Scholzen, Frank Université de Luxembourg > Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication > Ingénierie

Membre(s) du jury

  • Andre, Philippe ULiège Université de Liège - ULiège > DER Sc. et gest. de l'environnement (Arlon Campus Environ.) > Building Energy Monitoring and Simulation (BEMS)
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Lemort, Vincent ULiège Université de Liège - ULiège > Département d'aérospatiale et mécanique > Systèmes énergétiques
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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