Face à un contexte organisationnel arbitraire, quelle perception les recruteurs d'Alt Suisse ont-ils de leur travail ?

Abstract

Depuis le 19ème siècle, le monde économique a évolué. Aujourd’hui, nous sommes dans une économie tournée vers les services et non plus dans une économie industrielle. De plus, les entreprises doivent faire face à un marché de plus en plus concurrentiel. Cette évolution engendre des modifications sur la place et la perception du travail. (Ferreras, 2007). Ainsi, au cours de notre recherche, nous nous sommes interrogés sur la signification de l’expérience du travail, à l’heure de cette nouvelle ère économique. Cette recherche a été menée dans le but de rendre compte de la perception du travail des recruteurs d’Alt Suisse dans une société en pleine transformation. Ainsi, pour réaliser cette étude, nous nous sommes nourris itérativement des réalités du terrain et de la littérature. Afin de répondre à notre question de recherche, à savoir : « Face à un contexte organisationnel arbitraire, quelle perception les recruteurs d’Alt Suisse ont-ils de leur travail ? » notre étude s’est reposée sur une approche qualitative. Cette dernière était composée d’observations participantes et d’entretiens semi-directifs réalisés avec chacun des seize recruteurs. De plus, pour éclairer nos données de terrain, nous avons mobilisé l’ouvrage de Ferreras (2007) sur les rapports au travail, ce qui a constitué notre repère tout au long de notre analyse. Les résultats de notre étude ont mis en évidence que les recruteurs d’Alt Suisse développent un rapport instrumental à leur travail. Toutefois, ce rapport n’est pas exclusif. Et pour cause, ils développent également une part de rapport expressif au travail par le biais du registre d’inclusion.