Capacités d'apprentissage lexical et de généralisation dans les troubles développementaux du langage
Philis, Jade
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 31-Aug-2020/8-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10376
Details
Title : | Capacités d'apprentissage lexical et de généralisation dans les troubles développementaux du langage |
Author : | Philis, Jade |
Date of defense : | 31-Aug-2020/8-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Comblain, Annick
Leroy, Sandrine |
Language : | French |
Number of pages : | 111 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce mémoire porte sur l’apprentissage lexical et la généralisation chez les enfants avec des troubles développementaux du langage (TDL). D’une manière générale, nous savons que les enfants avec un TDL ont des difficultés dans l’apprentissage de nouveaux mots (Kan & Windsor, 2010), ce qui engendre un retard dans leur développement lexical par rapport aux enfants tout-venant (Schelstraete, 2011). L’origine de ces difficultés n’est à l’heure actuelle pas réellement connue, mais son exploration constitue un réel enjeu pour le développement de ces enfants. Depuis peu, le processus de généralisation, dont nous connaissons le rôle pour la construction syntaxique et qui semble altéré dans les TDL (Leroy et al., 2014), constitue également une piste pour mieux comprendre les difficultés lexicales des enfants avec un TDL. Dans notre étude, nous nous intéressons aux capacités de généralisation lexicale de ces enfants à travers un modèle théorique bayésien (Xu & Tenenbaum, 2007). Pour ce faire, nous avons élaboré deux méthodologies nous permettant de comparer les performances d’enfants avec un TDL et d’enfants tout-venant de même âge chronologique. Des pré-tests permettaient tout d’abord d’objectiver ou non les difficultés langagières et cognitives des enfants, et d’apparier les deux groupes sur la base du QI non-verbal et de l’âge. Par la suite, nos deux tâches expérimentales comportaient quatre phases. Lors de la première phase d’apprentissage, les enfants devaient étendre des catégories d’extra-terrestres (tâche 1) ou d’objets (tâche 2) en relevant une similarité (critère) entre ces items. Une phase de généralisation était ensuite proposée pour explorer la capacité des enfants à abstraire une règle issue de l’observation des similarités et à l’appliquer à de nouvelles catégories. Lors des secondes phases d’apprentissage et de généralisation, les enfants devaient étendre et généraliser des catégories sur la base de deux critères. Par ailleurs, deux conditions ont été mises en place (perceptive et relationnelle) afin de comparer les performances des enfants présentant un TDL à relever et à généraliser des similarités perceptives et relationnelles. En raison de la crise sanitaire, notre étude n’a pas pu être aboutie. Toutefois, si nos tâches avaient pu être administrées, nous nous serions attendus à observer des résultats inférieurs chez les enfants ayant un TDL en comparaison à leurs pairs de même âge. Plus précisément, nous pensons que les enfants avec un TDL auraient eu des difficultés pour apprendre une règle à deux critères, et que l’apprentissage de critères relationnels aurait été déficitaire. En revanche, les enfants avec un TDL auraient obtenu les mêmes résultats que les enfants tout-venant pour étendre des catégories sur la base d’un critère perceptif. Pour finir, la généralisation d’une règle relationnelle ou d’une règle perceptive à deux critères aurait également été difficile pour les enfants avec un TDL.
Cite this master thesis
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