Impact et utilisation des connaissances à priori dans les troubles développementaux du langage
Delchambre, Romane
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 31-Aug-2020/8-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10449
Details
Title : | Impact et utilisation des connaissances à priori dans les troubles développementaux du langage |
Author : | Delchambre, Romane |
Date of defense : | 31-Aug-2020/8-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Leroy, Sandrine
Jemel, Boutheina |
Language : | French |
Number of pages : | 111 |
Keywords : | [fr] Trouble développemental du langage [fr] développement lexical [fr] connaissances "a priori" [fr] théories bayésiennes |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le trouble développemental du langage (TDL) est un trouble spécifique, sévère et persistant du langage oral qui a un impact à long terme sur la vie des individus qui en sont affectés. Il touche le plus souvent l’expression et la compréhension dans les différents domaines langagiers et il semble que 7-8 % de la population scolaire en soit affectée. Pourtant, ces troubles sont encore mal compris et restent un défi même pour les professionnels du langage.
Ce mémoire s’intéresse principalement à une conception théorique assez récente en sciences cognitives, à savoir les théories bayésiennes des apprentissages. Celles-ci soutiennent que, chez l’enfant, l’apprentissage serait rendu possible grâce à la réalisation permanente d’inférences par celui-ci. Elles mettent également en avant le concept des connaissances « a priori », qui correspondent à des connaissances antérieures permettant de réaliser une tâche ou un apprentissage. En effet, il semble que ces « connaissances a priori » soient impliquées dans l’apprentissage du langage chez les enfants, notamment au niveau lexical. Celles-ci contribueraient aussi à la généralisation et faciliteraient ainsi l’apprentissage de nouveaux mots de vocabulaire.
Or, les enfants TDL semblent posséder moins de connaissances sémantiques et lexicales que leurs pairs sans difficultés langagières. En tout état de cause, ces enfants ont de moins bonnes capacités de catégorisation, d’organisation lexicale et de généralisation que les enfants tout-venant de même âge chronologique. Dès lors, il est possible que ces enfants TDL ne puisent pas dans ces connaissances, tant celles-ci sont moindres. Par conséquent, par la présente démarche, nous avons cherché à voir dans quelle mesure les enfants TDL sont capables d’utiliser et de mobiliser ces connaissances.
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