"L'amélioration des capacités langagières dans l'aphasie progressive primaire : mission impossible ? " - Etude de deux cas
Giltay, Aude
Promotor(s) : Majerus, Steve
Date of defense : 19-Jan-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/1096
Details
Title : | "L'amélioration des capacités langagières dans l'aphasie progressive primaire : mission impossible ? " - Etude de deux cas |
Author : | Giltay, Aude |
Date of defense : | 19-Jan-2016 |
Advisor(s) : | Majerus, Steve |
Committee's member(s) : | Attout, Lucie
George, Mercedes |
Language : | French |
Number of pages : | 117 |
Rameau keyword(s) : | Aphasie progressive primaire Troubles du langage |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 8 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Nous nous sommes penchés sur la rééducation des déficits langagiers dans le cadre de l'aphasie progressive primaire (APP). L'objectif principal de ce travail était de déterminer quelle prise en charge langagière est la plus adaptée et efficace selon la variante d'APP. Concernant l'APP sémantique, nous avons relevé un manque d'études proposant un travail spécifique et complet des mots. L'utilisation de la Semantic Feature Analysis (SFA) permettrait en partie de pallier ces manques puisqu'elle propose un travail spécifique et systématique du réseau sémantique à travers la production de caractéristiques sémantiques. Notre principale hypothèse était qu'une thérapie telle que la SFA devrait être plus efficace qu'une thérapie dans laquelle le patient doit seulement répéter des mots (drill), sans traitement sémantique. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons proposé à ce patient deux rééducations en parallèle qui sont similaires à l'exception que la SFA propose un traitement sémantique. Malheureusement, nous n'avons pas eu l'occasion d'effectuer une longue prise en charge avec ce patient. Toutefois, les résultats que nous avons obtenus montrent que le patient est capable de réapprendre des mots. Selon nos résultats, il se pourrait que l'amélioration des résultats soit légèrement supérieure suite à l'utilisation de la SFA. Pour l'APP « dysexécutive », nous devons nous tourner vers les études traitant de l'aphasie pour rencontrer un profil clinique similaire (Hamilton et Martin, R.C., 2005, 2007). Ce dernier est caractérisé par des troubles langagiers (intrusions, interférence, déficit dans des tâches lexicales avec un grand nombre de distracteurs) causés par un déficit du contrôle inhibiteur. Au niveau de la prise en charge, si nous retrouvons quelques rééducations qui portent plus spécifiquement sur les troubles d'inhibition, elles ne ciblent pas le domaine verbal. Ainsi, nous avons administré successivement deux rééducations provenant de la recherche clinique (« programme d'inhibition et de flexibilité verbale » et la « rééducation des interférences »). Nous postulons l'hypothèse que de telles thérapies pourraient améliorer le mécanisme du contrôle inhibiteur. La première rééducation ne semble pas confirmer notre hypothèse. Tandis que la deuxième permet une certaine amélioration du contrôle inhibiteur ainsi qu'une légère diminution du nombre d'intrusions.
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