Les méthodes de détection actuelles et les avancées moléculaires dans la prévention de l'anisakidose, une zoonose transmise par les poissons
Cazeau, Laura
Promotor(s) : Korsak, Nicolas
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/11887
Details
Title : | Les méthodes de détection actuelles et les avancées moléculaires dans la prévention de l'anisakidose, une zoonose transmise par les poissons |
Translated title : | [fr] Current detection methods and molecular advances in the prevention of anisakidosis, a zoonosis transmitted by fish |
Author : | Cazeau, Laura |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Korsak, Nicolas |
Committee's member(s) : | Douny, Caroline
Clinquart, Antoine Delcenserie, Veronique Scippo, Marie-Louise Daube, Georges |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Food science |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les nématodes du genre Anisakis sont des parasites cosmopolites ayant été détectés dans plusieurs centaines de poissons à valeur commerciale. Ces parasites sont responsables d’une zoonose, l’anisakidose, transmise par l’ingestion de produits de la mer infestés par leurs larves. De plus, les Anisakis sont à l’origine de réactions allergiques pouvant mener à un choc anaphylactique chez certains consommateurs sensibilisés. En plus de représenter un risque sanitaire, ces nématodes constituent un problème socio-économique, car ils peuvent être la source de pertes financières pour le secteur de la pêche. Aujourd’hui, diverses méthodes sont utilisées afin de détecter et d’éliminer ces parasites dans les produits de la mer. Les méthodes qualitatives actuelles sont fastidieuses et peu efficaces, car elles dépendent de divers facteurs tels que l’efficacité de l’opérateur. D’autres méthodes de détection, quantitatives, sont longues à réaliser et impliquent la destruction des poissons. De plus, l’ensemble de ces méthodes n’est pas applicable à la détection des allergènes d’Anisakis, puisque leur principe repose sur la détection de ses larves. Pour contrer ces inconvénients, de nouvelles méthodes moléculaires ont été élaborées, basées sur la recherche de l’acide désoxyribonucléique (ADN) d’Anisakis dans les denrées alimentaires. Il s’agit de la réaction en chaîne par polymérase et de l’amplification isotherme médiée par les boucles. Il ressort que ces méthodes ont les avantages d’être très sensibles et spécifiques, mais que la corrélation entre la présence de l’ADN avec celle des allergènes d’Anisakis dans les aliments n’a pas encore été étudiée. Néanmoins, elles offrent des perspectives pour l’avenir dans le cadre du contrôle des denrées alimentaires à base de poissons pour la prévention de l’anisakidose.
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