Quelles sont les infractions de roulage commises par les policiers opérationnels du CIK Bruxelles en dehors de leurs heures de service et pourquoi sont-elles commises ?

Abstract

La problématique des infractions routières et notre métier nous a amenés à notre question de recherche qui est de savoir : « Quelles sont les infractions de roulage commises par les policiers opérationnels du CIK Bruxelles en dehors de leurs heures de service et pourquoi sont-elles commises ? » Notre hypothèse ou plutôt nos suppositions sont que les raisons de commettre ces infractions sont en concordance avec la théorie du choix rationnel (1985), le sentiment de supériorité (2018) et les techniques de neutralisation de Matza et Sykes (1957). Pour y répondre, nous avons réalisé préalablement, un formulaire test (pré-test) et mis ultérieurement à l’épreuve par le biais d’un questionnaire. Nous avons fait appel à un échantillon non probabiliste volontaire. Sur une population de 126 personnes, notre échantillon s’est composé de 105 personnes du CIK BRUXELLES de tous sexes, âges, grades, rôles linguistiques confondus. Il s’agissait d’un design de recherche exploratoire avec des types de données quantitatives et avec une analyse descriptive des données. Nous ferons un parallèle avec l’étude de VIAS sur la population en général de 2017. Les résultats montrent que l’infraction régulière la plus répandue dans notre échantillon est l’excès de vitesse sur autoroute (130km/h). Nous avons pu prouver que l’âge de notre échantillon influence la vitesse. L’utilisation du GSM au volant est également assez fréquente avec 32.5% des répondants avouant régulièrement lire des messages au volant. Concernant la prévalence auto-déclarée de conduire sous influence de l’alcool, elle est de 17%. Pour les raisons de la commission de ces infractions, la théorie du choix rationnel ainsi que les techniques de neutralisation semblent être validées par notre échantillon.