La plume à la main et la rapière au fourreau : essai d'analyse des relations diplomatiques de la Principauté de Liège. La politique extérieure de François-Charles de Velbrück Prince-évêque de Liège (1772-1784)
Leclère, Antoine
Promoteur(s) : Demoulin, Bruno
Date de soutenance : 21-jui-2021/25-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/11996
Détails
Titre : | La plume à la main et la rapière au fourreau : essai d'analyse des relations diplomatiques de la Principauté de Liège. La politique extérieure de François-Charles de Velbrück Prince-évêque de Liège (1772-1784) |
Auteur : | Leclère, Antoine |
Date de soutenance : | 21-jui-2021/25-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Demoulin, Bruno |
Membre(s) du jury : | Jozic, Daniel
Raxhon, Philippe |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 214 |
Mots-clés : | [fr] Velbrück [fr] Souveraineté [fr] Relations internationales |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Histoire |
Commentaire : | Nous tâchons de réaliser une histoire des relations internationales du Prince-évêque de Liège avec les quatre puissances occidentales principales de la deuxième moitié du XVIIIe siècle (France, Autriche, Provinces-Unies, Angleterre). Plus que l’évocation systématique des négociations en cours, nous cherchons à donner une image du pouvoir réel de Velbrück et de sa légitimité souveraine au sein de la diplomatie. |
Public cible : | Chercheurs Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en histoire, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] La souveraineté dans l’Empire germanique soulève diverses interrogations pour l’historien. Liège occupait une place particulière dans cet ensemble politico-institutionnel complexe. L’épiscopat de François-Charles de Velbrück, entre deux ruptures que sont le règne de Charles-Nicolas d’Oultremont et la Révolution, offre une porte d’entrée intéressante dans ce champ de recherche par ses liens avec Versailles et ses obligations envers l’Empire. De même, le commerce, composante majeure de l’économie liégeoise, permet de percevoir, dans la limite des sources disponibles, les liens entretenus avec les puissances britanniques et hollandaises ainsi que l’influence de ces puissances dans l’exercice d’un pouvoir souverain. L’État de Liège, neutre et de force militaire faible, reste donc entouré de puissances tutélaires. Ainsi, dans le cadre du renversement des alliances, la place accordée à Velbrück et occupée par son État dans la diplomatie de la fin de l’Ancien Régime peut apporter quelques éclaircissements sur la notion de souveraineté et sa perception par les pays voisins plus puissants. D’une souveraineté contrôlée à une souveraineté bafouée, en passant par une souveraineté ignorée, il semble apparaitre que la souveraineté de Velbrück était limitée autant par ses propres institutions que par ses protecteurs étrangers.
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