Impact de la socialisation sur les capacités d'apprentissage du jeune cheval
Zellenka, Cheyenne
Promoteur(s) : Brotcorne, Fany ; Petit, Odile
Date de soutenance : 2-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12609
Détails
Titre : | Impact de la socialisation sur les capacités d'apprentissage du jeune cheval |
Auteur : | Zellenka, Cheyenne |
Date de soutenance : | 2-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Brotcorne, Fany
Petit, Odile |
Membre(s) du jury : | Vandenheede, Marc
Ferrara, André Dauby, Patrick |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 49 |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Le cheval domestique (Equus caballus) est un animal grégaire, il est donc nécessaire pour
l’espèce d’avoir la possibilité d’établir des relations sociales avec ses congénères. Malgré son
caractère social, le cheval domestique est généralement hébergé en box, de manière isolée, ce
qui engendre des conséquences négatives sur la santé et le bien-être. La relation entre l’effet
d’une privation sociale et la cognition a récemment été démontré, l’hébergement en box pourrait
alors avoir des effets sur la cognition du cheval. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact
de la socialisation sur les capacités cognitives du jeune cheval lors du débourrage (mise au
travail initiale du cheval). Notre protocole d’étude comparait les performances et
comportements de 12 jeunes chevaux : 6 individus ayant la possibilité d’interagir socialement
pendant deux heures par jour (condition sociale), et 6 individus logés en box individuel
continuellement (condition isolée). Pour cela, l’ensemble des séances de travail a été filmé et
dépouillé représentant 236 vidéos d’une durée moyenne de 27 minutes. Nous nous attendions
à ce que les individus de la condition sociale présentent un niveau de performance dans
l’apprentissage supérieur aux individus de la condition isolée. Cette hypothèse n’a été que
partiellement vérifiée. La seconde hypothèse selon laquelle le niveau de tension au travail est
inférieur pour les chevaux de la condition sociale a été confirmée. Les individus de la condition
isolée passaient davantage de temps dans un état tendu lors des sessions de débourrage. Ensuite
la position des oreilles, traduisant l’état émotionnel des individus, a été analysée. Les individus
de la condition isolée passaient plus de temps les oreilles en arrière ou en position dissymétrique
(indicateurs d’un état émotionnel négatif associés à de l’inconfort) que les chevaux de la
condition sociale. Finalement, nous avions prédit que les individus de la condition sociale
seraient plus coopératifs au travail, qu’ils présenteraient moins de comportements de défense et
d’inconfort. Mais aucune différence statistiquement significative n’a été démontrée entre la
condition sociale et isolée pour les comportements coopératif et de défense. Pour les
comportements d’inconfort, on observe au contraire, une augmentation de l’expression de ces
comportements chez les chevaux de la condition sociale. Cette étude n’a pu mettre en évidence
une amélioration de l’apprentissage grâce aux contacts sociaux mais elle démontre néanmoins
leur influence positive sur l’état émotionnel des jeunes chevaux au débourrage.
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