Pas d'erreur sur l'erreur : Analyse des incitants et obstacles au reporting d'incident dans les services de soins intensifs liégeois
Dechamps, Célestine
Promoteur(s) : PAQUAY, Méryl ; DUBOIS, Nadège
Date de soutenance : 1-sep-2021/3-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12829
Détails
Titre : | Pas d'erreur sur l'erreur : Analyse des incitants et obstacles au reporting d'incident dans les services de soins intensifs liégeois |
Auteur : | Dechamps, Célestine |
Date de soutenance : | 1-sep-2021/3-sep-2021 |
Promoteur(s) : | PAQUAY, Méryl
DUBOIS, Nadège |
Membre(s) du jury : | PIRET, Sonia
Von Frenckell, Marianne DOPPAGNE, Caroline |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 44 |
Mots-clés : | [fr] déclaration d'incident [fr] sécurité des patients [fr] soins intensifs |
Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée patient critique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine |
Résumé
[fr] Introduction : Depuis la publication de The Institute Of Medicine (IOM) « To Err Is Human : Building a Safer Health System»,(3) la déclaration d’incident est vue comme un facteur important dans l’amélioration de la sécurité des patients. Selon un récent rapport en Belgique, seulement 40,6% du personnel déclarent ces incidents.(15) La littérature identifie plusieurs freins et incitants au reporting. L’objectif de cette étude est de comprendre lesquels de ces incitants et freins influencent le plus le taux de reporting dans les services de soins intensifs Liégeois.
Matériels et méthodes : Pour atteindre le présent objectif, une étude observationnelle transversale prospective a été menée. Un questionnaire version papier a été distribué auprès du personnel des soins intensifs de trois hôpitaux liégeois. Ce questionnaire reprenait l’analyse de variables sociodémographiques, professionnelles et liées aux habitudes de reporting. Les variables étudiées ont été transposées sous forme de score pour chaque frein ou incitant au reporting d’erreur afin d’être confrontées à l’efficacité de reporting.
Résultats : Au total, 71 participants ont été inclus dans l’étude. La présence d’un feedback
(p = 0,04), des connaissances suffisantes sur la procédure de reporting (p = 0,03) et un accès aisé et du temps suffisant pour remplir la déclaration d’erreur (p = 0,02) sont trois facteurs qui améliorent significativement l’efficacité de reporting. Les autres facteurs identifiés dans la littérature ne semblent pas avoir d’effet significatif dans la population étudiée ici. Les facteurs qui pourraient influencer l’efficacité de reporting sont donc principalement organisationnels et managériaux.
Conclusion : Les facteurs à modifier pour augmenter la déclaration d’erreur sont au final plus simples que ce qui pourrait être imaginé. Pour améliorer la sécurité des patients, ne serait-il pas intéressant de se concentrer aussi sur ce qui se passe bien ?
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