Variations spatiales et temporelles de la bioturbation en mer Noire : Une approche par traits
Lepoint Irambona, Molly
Promotor(s) : Grégoire, Marilaure ; Frederich, Bruno
Date of defense : 6-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12871
Details
Title : | Variations spatiales et temporelles de la bioturbation en mer Noire : Une approche par traits |
Author : | Lepoint Irambona, Molly |
Date of defense : | 6-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Grégoire, Marilaure
Frederich, Bruno |
Committee's member(s) : | Compère, Philippe
Delille, Bruno Danis, Bruno |
Language : | French |
Keywords : | [fr] macrobenthos [fr] traits [fr] bioturbation [fr] diversité fonctionnelle [fr] mer Noire [fr] BTA |
Discipline(s) : | Life sciences > Aquatic sciences & oceanology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en océanographie, à finalité approfondie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Le plateau continental de la mer Noire a subi une forte eutrophisation dans les années 1990. Ce phénomène a engendré le développement d’une zone d’hypoxie saisonnière au nord du delta du Danube et les communautés benthiques ont été particulièrement affectées. Plusieurs programmes de restauration ont ensuite permis une diminution de cet impact anthropique. Dans ce contexte, le présent travail a pour objectifs d’étudier la variabilité spatiale et temporelle de la composition fonctionnelle des communautés benthiques recensées sur deux périodes, 1995 et 2008-2017. Pour ce faire, l’approche BTA (Biological Trait Analysis) est utilisée. Contrairement à l’analyse taxonomique, elle permet de prendre directement en compte les caractéristiques fonctionnelles des organismes. Les méthodes d’ordination (PCoA et DPCoA), de clustering (UPGMA) ainsi que le calcul d’indices de bioturbation (IP et BP) et de diversité (Raodiv) ont ensuite été appliqués. Les analyses ont permis de mettre en évidence une diversité fonctionnelle plus faible en 1995 dans les communautés atteintes par l’hypoxie saisonnière. Cette différence s’explique notamment par la perte des fonctions bioturbatrices. En 2008-2017, la diminution de l’hypoxie a permis aux organismes bioturbateurs de réintégrer ces communautés. Ainsi nous observons une augmentation de la diversité fonctionnelle et de la bioturbation durant cette période en comparaison avec les années 90. Spatialement, la répartition de la bioturbation est similaire sur les deux périodes. Elle est maximale à proximité des côtes et minimale au nord de l’embouchure du Danube. En 2008-2017, cela résulte d’une biomasse supérieure près des côtes alors qu’en 1995, une variation de la composition communautaire en est responsable.
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