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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Mémoire
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Application de la télédétection à la quantification de la ressource mellifère d'un paysage en relation avec la dynamique d'un rucher d'Apis mellifera L. Approche méthodologique

Herman, Victor ULiège
Promoteur(s) : Francis, Frédéric ULiège
Date de soutenance : 27-aoû-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12971
Détails
Titre : Application de la télédétection à la quantification de la ressource mellifère d'un paysage en relation avec la dynamique d'un rucher d'Apis mellifera L. Approche méthodologique
Auteur : Herman, Victor ULiège
Date de soutenance  : 27-aoû-2021
Promoteur(s) : Francis, Frédéric ULiège
Membre(s) du jury : Lejeune, Philippe ULiège
Brostaux, Yves ULiège
Charles, Catherine ULiège
Noël, Grégoire ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 140
Mots-clés : [fr] Apis mellifera L.
[fr] Télédétection
[fr] Ressource mellifère
[fr] Evaluation quantitative
[fr] Approche méthodologique, Dynamique de population, Phénosaison Vernale, Belgique
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Public cible : Chercheurs
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en bioingénieur : sciences et technologies de l'environnement, à finalité spécialisée
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] A l’échelle européenne, l’entomofaune pollinisatrice souffre des externalités négatives de la seconde révolution agricole, notamment par l’utilisation de produits phytosanitaires et par la diminution drastique tant en abondance qu’en diversité, des ressources mellifères. Cette diminution liée à l’homogénéisation du paysage peut être considérée comme extrêmement préoccupante. La Wallonie n’est pas épargnée et plus de 25% des plantes supérieures sont considérées comme menacées à très menacées. Afin d’envisager des gestions de l’environnement adaptées à l’entomofaune pollinisatrice, telle que la mise en place de programmes de restauration et de conservation visant une ressource nectarifère continue, il est primordial de pouvoir quantifier la ressource mellifère à l’échelle du paysage.
Alors que la quantification manuelle est chronophage et ne permet d’échantillonner qu’une faible proportion de la zone étudiée, ce travail de fin d’études présente une méthode de quantification des ressources mellifères à l’échelle du paysage via des moyens de télédétection. Il est démontré dans ce travail qu’il est possible, par l’élaboration d’indices de discrimination issus du traitement d’images aériennes acquises par drone et dotées d’une résolution de 3 cm, de mettre en évidence et de quantifier les floraisons des principales essences mellifères de Wallonie en phénosaison vernale (colza, saules, pissenlits, fruitiers, merisiers, aubépines). La zone d’étude se compose de 3 zones de 2 kms de rayon autour de ruchers expérimentaux situés à Lonzée, Grand-Manil et Corroy-le-Château. Grâce aux travaux de Baude et. al (2016), la ressource nectarifère des classes de paysage échantillonnées est estimée en multipliant le nombre d’unités florales d’une essence recensée (dans la classe échantillonnée) par sa production nectarifère propre. Ensuite, la ressource de la zone d’étude peut être estimée par extrapolation. Les gestionnaires de l’environnement, les chercheurs en biodiversité ou encore les apiculteurs pourront utiliser la méthodologie de quantification nectarifère développée dans ce travail comme outil d’aide à la décision. Dans ce travail, des données cohérentes de production sont obtenues pour les vergers, les prairies et les champs de colza.
Sur une période de 6 semaines, ces productions nectarifères du paysage sont ensuite mises en relation selon un pas de temps hebdomadaire, avec différentes variables mesurées sur les 3 ruchers :
• Le gain horaire moyen en nectar et en pollen, déterminé à partir de données de poids acquises à intervalles réguliers de 30 minutes
VI
• La diversité des rentrées en pollen
• La mortalité moyenne
• L’infestation moyenne au varroa
Afin de tenir compte du développement des colonies d’abeilles, ces variables sont standardisées pour une quantité de 15 000 butineuses et prélevées au départ d’enregistrements effectués pour des journées durant lesquelles les conditions météorologiques sont similaires. Le nombre d’abeilles butineuses sortant chaque matin de la ruche est déterminé par l’analyse de la dérivée temporelle de la courbe du poids de cette ruche. Les résultats de la comparaison mettent en évidence plusieurs relations, notamment entre les gains en pollen et la production nectarifère des classes « verger » et « prairie » du rucher « moyen », ce qui permettrait de supposer qu’il existe un lien entre la quantification des ressources florales réalisée par télédétection et la ressource florale réellement présente sur le terrain. De plus, certaines relations peuvent être supposées entre la production de nectar du colza et des vergers avec les traits biologiques des colonies d’abeilles Apis mellifera L., notamment en ce qui concerne le nombre de butineuses et la mortalité larvaire des colonies.


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Taille: 8.05 MB
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Auteur

  • Herman, Victor ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

Promoteur(s)

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