La prise en charge de la santé mentale dans les soins de première ligne
Mahieu, Marie
Promotor(s) : Glowacz, Fabienne
Date of defense : 30-Aug-2021/7-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/13325
Details
Title : | La prise en charge de la santé mentale dans les soins de première ligne |
Author : | Mahieu, Marie |
Date of defense : | 30-Aug-2021/7-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Glowacz, Fabienne |
Committee's member(s) : | Etienne, Anne-Marie
Steffen, Morgane |
Language : | French |
Number of pages : | 99 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les soins de santé primaires sont les soins de premier niveau généralistes, globaux, intégrés et surtout accessibles à toute la population.
Intégrer des soins psychologiques dans les soins de première ligne aide à réduire l’inégalité face à l’accessibilité des soins de santé mentale.
En Belgique, le comité de l’assurance de l’INAMI a approuvé une convention en vertu de laquelle l’assurance obligatoire des soins de santé interviendra pour la première fois dans les séances ambulatoires des psychologues cliniciens et orthopédagogues cliniciens. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme des soins en santé mentale adultes (art. 107) et est en application depuis le 1er avril 2019.
Ce travail a pour objectif de s’intéresser à ce nouveau dispositif et plus particulièrement de connaître les influences que pourraient avoir le court terme des prises en charge sur la pratique des psychologues.
Les résultats montrent finalement que le court-terme de la prise en charge satisfait certains psychologues alors que d’autres pas.
Concernant les intervenants satisfaits, le court terme va influencer l’approche utilisée. Leur pratique sera plus proactive, non seulement au cours des séances mais également concernant leur formation, où l’intervenant est en constante recherche de nouveauté concernant les outils et les techniques qui évoluent très vite.
Nous remarquons ensuite que les psychologues qui ne sont pas satisfaits par les thérapies brèves n’adaptent pas leur approche au court terme. Ils ne font pas de différence entre leurs patients INAMI et leurs patients du privé. Ils souhaitent tous par conséquent la fin du nombre limité des séances remboursées. Le court-terme provoque chez ces sujets une impression d’abandon en fin de prise en charge. En effet, il arrive que le patient n’ait pas le budget pour des séances privées et que les intervenants soient dans l’impossibilité de les réorienter pour une autre prise en charge rapide car les services de santé mentale et les plannings familiaux sont sur liste d’attente. Certains de ces sujets expliquent aussi que le court terme met le bénéficiaire dans une posture plus impatiente avec des attentes plus élevées. Le patient et le professionnel ne sont pas en accord sur les objectifs et n’ont pas les mêmes attentes.
Finalement, ce désaccord et cette impression d’abandon pourraient avoir des effets sur la création d’une alliance thérapeutique.
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