Facteurs influençant le manque du mot dans le vieillissement normal
Rabaste, Elsa
Promoteur(s) : Poncelet, Martine
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13331
Détails
Titre : | Facteurs influençant le manque du mot dans le vieillissement normal |
Auteur : | Rabaste, Elsa |
Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Poncelet, Martine |
Membre(s) du jury : | Collette, Fabienne
Brédart, Serge |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 85 |
Mots-clés : | [fr] Vieillissement [fr] Manque du mot [fr] Substantifs [fr] Verbes [fr] Accès lexical [fr] Dénomination |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Public cible : | Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le vieillissement cognitif normal entraîne des modifications, notamment au niveau des capacités de récupération de mots, en mémoire à long terme entraînant un ralentissement de la vitesse d’accès qui aboutit souvent à des situations de « mots sur le bout de la langue ». Ces difficultés se retrouvent dans toutes les classes de mots. Les difficultés à retrouver leurs mots est l’une des plaintes principales des personnes âgées. En 2013, Verhaegen et Poncelet ont étudié les effets du vieillissement sur la dénomination de substantifs et ont mis en évidence un effet de l’âge sur le temps de réponse dès 50 ans et sur le taux d’erreur dès 70 ans.
L’objectif de la présente étude était de préciser l’âge à partir duquel le vieillissement entraîne des difficultés de récupération lexicale lors d’une tâche de dénomination de noms mais également de verbes, cette dernière catégorie ayant été peu étudiée. Pour ce faire, notre méthodologie s’est appuyée sur celle utilisée par Verhaegen et Poncelet. A l’épreuve de dénomination de substantifs, nous avons ajouté une tâche de dénomination de verbes mais également une épreuve d’inhibition verbale.
Afin d’étudier l’effet du vieillissement sur l’accès lexical, le taux d’échec et la vitesse de dénomination ont été analysés puis comparés entre les trois groupes. Premièrement, l’effet de l’âge ne se répercute pas de la même manière sur les deux tâches de dénomination en fonction de la variable étudiée. En effet, le nombre de réponses correctes semble dépendant du type de mot évalué, ce qui n’est pas le cas du temps de latence où aucune différence n’a été relevée entre les substantifs et les verbes. Deuxièmement, nous avons constaté une différence entre le groupe des 70-79 ans et les 60-69 ans concernant la vitesse de dénomination de substantifs ce qui n’est pas le cas pour les verbes. Néanmoins, lorsque l’on compare les types de mots, l’âge ne semble pas impacter les performances. Pour ce qui est du nombre de réponses correctes aucun effet de l’âge n’a été constaté dans les deux tâches de dénomination. Ce travail n’a pas permis de mettre en évidence un effet de la fréquence, de la vitesse de traitement ou encore de l’inhibition sur les performances en dénomination. De plus, ce travail a confirmé les maintiens des performances sémantiques et des connaissances lexicales au cours du vieillissement indiquant qu’elles ne peuvent expliquer les difficultés en récupération lexicale.
Les caractéristiques ne notre population du groupe des 70-79 ans amènent à s’interroger sur l’impact du niveau socio-culturel sur les performances en dénomination.
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