Evaluation des anomalies de l'expérience de soi et du monde dans la schizophrénie
Dumont, Karen
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 30-Aug-2021/7-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/13415
Details
Title : | Evaluation des anomalies de l'expérience de soi et du monde dans la schizophrénie |
Author : | Dumont, Karen |
Date of defense : | 30-Aug-2021/7-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Lo Monte, Fabian
Boucham, Ahmed |
Language : | French |
Number of pages : | 82 |
Keywords : | [fr] Psychologie [fr] Phénoménologie [fr] Schizophrénie [fr] EASE [fr] EAWE |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Introduction.
Les modèles empiriques dominent dans la nosographie actuelle pour établir un jugement diagnostique de schizophrénie, laissant le clinicien en dehors du tableau psychiatrique et avec une compréhension indirecte des manifestations psychopathologiques. Et si les cliniciens laissaient la parole aux concernés pour faire part de leurs propres expériences ? Cette perspective est envisagée par la phénoménologie, à travers les anomalies de l’expérience de soi et du monde.
Objectifs.
Les objectifs de cette recherche visaient à appréhender la charpente psychopathologique de l’individu schizophrène selon le point de vue phénoménologique, et donc grâce aux perspectives de première et seconde personne.
Méthodologie.
Afin d’accéder à la narrativité des participants, nous avons usé des échelles d’orientation phénoménologique EASE et EAWE, dans des entretiens semi-structurés.
Résultats.
Nous avons pu relever à travers nos résultats une grande hétérogénéité à l’intérieur de la pathologie chez nos deux participants, ainsi que quelques anomalies de la subjectivité plus communes entre eux : les interférences de la pensée, la perturbation de la fonction expressive du langage, un sentiment amoindri du soi de base, ou encore les sentiments de supériorité ou de centralité.
Conclusion.
Les échelles utilisées se sont révélées très utiles pour appréhender les anomalies de l’expérience de soi et du monde dans la schizophrénie. Afin d’apporter la compréhension adéquate prônée par la phénoménologie, nous proposerions une approche complémentaire des modèles empiriques actuels et des perspectives en première et seconde personne.
Cite this master thesis
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