Réalité virtuelle et dépression : Le sentiment d'auto-efficacité et l'engagement dans des activités sont-ils des freins ou des facilitateurs à la propension à l'immersion ?
Opassich, Violette
Promoteur(s) :
Wagener, Aurélie
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13450
Détails
Titre : | Réalité virtuelle et dépression : Le sentiment d'auto-efficacité et l'engagement dans des activités sont-ils des freins ou des facilitateurs à la propension à l'immersion ? |
Auteur : | Opassich, Violette ![]() |
Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Wagener, Aurélie ![]() |
Membre(s) du jury : | Simon, Jessica ![]() Leclercq, Anne-Lise ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 126 |
Mots-clés : | [fr] Dépression [fr] Activation comportementale [fr] Réalité virtuelle [fr] Propension à l'immersion [fr] Prise en charge |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Introduction. La prévalence de la dépression est telle que des traitements efficaces de cette maladie sont requis. L’activation comportementale est une prise en charge ayant prouvé son efficacité dans ce domaine. La réalité virtuelle est un outil efficient dans le traitement des troubles anxieux. Néanmoins, peu de données existent quant à son application à la dépression.
Méthodologie. Une enquête en ligne a été partagée au moyen des réseaux sociaux. Celle-ci est composée de questionnaires évaluant les données sociodémographiques, la familiarité aux nouvelles technologies, l’anxiété et la dépression, le niveau d’engagement dans des activités, la propension à l’immersion, le sentiment d’auto-efficacité, les évitements et l’acceptabilité de l’emploi de la réalité virtuelle chez des participants dépressifs.
Hypothèses. Nous espérons que les personnes dépressives souhaitent profiter d’une prise en charge qui combine la réalité virtuelle et l’activation comportementale. De plus, afin d’affiner la recherche, les principaux freins et facilitateurs à cette utilisation particulière sont épinglés. Ensuite, nous souhaitons identifier les variables facilitant la propension à l’immersion (i.e., auto-efficacité et engagement dans des activités) et celles l’entravant (i.e., les comportements d’évitement).
Résultats. La majorité des personnes identifiées comme dépressives dans l’échantillon (N=28) souhaiterait profiter d’une prise en charge employant la réalité virtuelle. De plus, un nombre important de facilitateurs a été cité, comparativement aux freins.
Les résultats de l’ensemble de l’échantillon (N=90) indiquent qu’un haut niveau d’évitement entrave une bonne propension à l’immersion, contrairement aux symptômes dépressifs qui semblent la favoriser.
Conclusion. Les résultats obtenus motivent de futures investigations de la combinaison de l’activation comportementale et de la réalité virtuelle. Le niveau d’évitement est à considérer avant l’immersion virtuelle. De plus, la symptomatologie dépressive semble favoriser la propension à l’immersion qui est indispensable à l’expérience virtuelle.
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